Retour aux sources

Cela faisait déjà plusieurs heures que Kellran galopait à bride abattue à travers le désert. Destination? Alexandrie.
Il aurait pu passer par la route, mais il avait eu une soudaine envie de solitude et de grands espaces.
Quoi de mieux que le désert pour obtenir ce qu'il désirait?
Mais bon, il voyait déjà au loin les grandes murailles de pierre jaune de la cité qui l'avait vu naître, il y a vingt-cinq ans de cela.
Vingt minutes plus tard, il franchissait les portes de la ville et s'arrêta aux écuries, où il déposa son cheval en sachant que celui-ci serait bien nourri.
Trois gardes l'entourèrent, formant une garde rapprochée dont il se serait bien passé. Mais ces soldats étaient si honorés à l'idée d'assurer la sécurité de leur souverain...
Ils se dispersèrent malgré tout lorsque Kellran atteignit la fontaine sur la place nord de la cité. Cette fontaine était pour lui un lieu mystique, un lieu où il avait passé la plus grande part de son enfance, aux côtés de sa mère et de Tespios, son fidèle garde du corps qui était maintenant gouverneur de la cité.
Ou plutôt, il était maintenant parti en exploration dans les berges du Nil, où se terreraient plusieurs prêtres de Seth.
Le Pharaon plongea la main dans l'eau, puisant au creux de sa paume le liquide transparent. Il était pur et potable, grâce à la science romaine dont les architectes égyptiens s'étaient inspiré.
Un soupir de mélancolie traversa les lèvres du jeune homme. Sa mère était morte peu de temps auparavant, des suites d'une piqure de scorpion, alors qu'elle était en route pour Le Caire.
La médecine et les prières ne purent rien pour elle, mais son fils resta à ses côtés durant toute la durée de son trépas.
C'était aussi l'une des raisons pour lesquelles Tespios était parti combattre les Maudits. Il n'avait plus l'envie de vivre, plus maintenant que la femme de sa vie était morte.
Kellran replongea dans ses souvenirs. Avait-il déjà connu un amour aussi fort que celui qui avait uni ces deux êtres?
Peut-être...

Wallya voyageait doucement dans le désert sans monture , elle adorait la pression du soleil sur sa peau encore pâle malgré tout le temps qu’elle passait à l’extérieur depuis qu’elle avait fuit sa famille il y avait à peine quelques jours . Elle avait apporté une petite gourde avec elle même si elle savait que cela ne servirait à rien puisqu’elle était capable de ne pas boire dans les plus pires des températures chaudes . Elle était endurante , ce qui faisait d’elle une assez grande guerrière lorsque la situation l’exigeait . Au loin déjà , Wallya apercevait les grandes portes de la ville d’Alexandrie , elle était d’une certaine couleur jaune qui fit froncer les yeux de Wallya sur son chemin vers cette cité .

- Quelle drôle de couleur pour une porte de château , se dit-elle pour elle-même en pensant que personne ne l’entendrait car elle était évidemment trop loin .

Wallya vint alors à pied , seule et sans monture vers les portes de la ville d’Alexandrie . Elle ne connaissait pas cette ville très bien , elle connaissait presque juste son nom , comme toutes les autres villes , sauf la tienne qui était dans l’Égypte .. Wallya devait s'arrêter évidemment comme tout le monde pour se reposer même si elle en avait presque jamais besoin car elle était plutôt un oiseau de nuit , comme on le disait si souvent aux gens qui partaient et se tenaient debout la nuit .

Alors qu'il se sentait plonger de plus en plus profondément dans les souvenirs, Kellran secoua la tête et s'obligea à immerger de sa mélancolie.
Décidé à se secouer, il quitta la fontaine et marcha le long d'étroits escaliers décorés à droite et à gauche de plantations vertes, palmiers, herbes, plantes.
Ces escaliers menaient vers le palais, son ancienne maison, avant qu'il ne soit exilé par son père et ne doive prendre place sur le trône par la force.
Malgré le fait qu'il eut le peuple derrière lui, il se sentait coupable. Ce n'était pas ainsi qu'il avait voulu accéder au trône. Mais il n'avait pas eu le choix...
Il fit ensuite demi-tour, et retourna aux écuries rendre une visite à son cheval.
C'était un puissant étalon, rapide et endurant, capable de supporter une forte chaleur sans broncher.
Il flatta l'encolure de l'animal, lui murmurant des paroles de réconfort à l'oreille.
Quand il eut fini, il alla voir les gardes de la porte. Cette dernière, faite d'un épais bois d'ébène, avait jauni sous la force des vents de sable qui la percutaient jour après jour, recouvrant la surface du bois de grains jaunes et rugueux.
C'est là qu'il aperçut une silhouette au loin.
Elle venait du désert, sans monture, sans compagnon. Qui était-ce, et pourquoi une expédition si suicidaire? Se pouvait-il que ce soit un soldat égaré, un survivant... ou un ennemi?
Mais non, bien vite, il reconnut les cheveux si étranges de la mercenaire qu'il avait combattu au Caire.
Il alla à sa rencontre, juste devant les portes.

- Tu es folle? Traverser le désert à pied ! Tu veux mourir?

Alors que Wallya venait à peine d'arriver sur les Terres d'Alexandrie , un homme s'approchait déjà d'elle . Elle eu du coup un peu de mal à le reconnaître à cause un peu de la poussière qui virevoltait dans tous les sens . Mais Wallya reconnût immédiatement le Pharaon d'Égypte et son regard se durcit carrément sous l'effet .

- Tiens , bonne surprise que nous nous recroisons , siffla-t-elle avec colère entre ses dents , je ne croyai pas te revoir ici , et excuses-moi , mais je veux passer.

Wallya avançais alors et le Pharaon lançais quelque chose .

- Tu es folle? Traverser le désert à pied ! Tu veux mourir?

Wallya se retournait déjà brusquement vers lui et ses yeux étaient rendu rouges sous l'effet de la colère et ils devinrent comme ceux des chats , la pupille était verticale , elle ignorait évidemment ce problème . Elle s'approchait donc de trois pas furieux .

- Qu'est-ce que je fais à traverser le Désert à pied !? , C'est simple , je n'ai pas besoin d'eau , je suis capable de rester hydratée pendant plus longtemps que vous ne le pensiez . Si j'aurais voulu mourir , je m'aurais fait abattre en me laissant transpercer par vous alors que nous nous battions l'autre fois si je l'aurait décidé !

Wallya tournait ensuite brusquement les talons et elle allait déjà s'accoter dos aux portes de la ville en fixant le Pharaon avec colère .

Le Pharaon fut surpris d'entendre autant de colère dans la voix de la jeune femme.
Qu'avait-il fait pour qu'elle lui en veuille autant?
Etait-ce parce qu'elle lui en voulait suite au combat?

- Eeeeeeeh, calme !

Il ne laissa rien paraître de sa surprise et regarda fixement la mercenaire.
Comme toujours, les cheveux du jeune homme blondissaient au soleil, qui frappait fort le matin. Mais ses yeux, cachés par les mèches relevées par la couronne du souverain, restaient d'un brun sombre qui pouvait devenir effrayant dès lors qu'il n'y apparaissait aucune malice joyeuse.

- Je n'ai rien d'un tyran, mais je n'apprécie pas vraiment que l'on me parle sur ce ton. Si j'ai été de quelque façon que ce soit désagréable avec toi, j'aimerais avant tout que tu m'expliques.

Il croisa les bras, mais dut bien vite les décroiser quand deux gardes se précipitèrent vers eux. Sans doute avaient-ils cru leur souverain agressé, et venaient pour le protéger. D'un geste de la main, il leur signifia qu'il n'en était rien et qu'ils pouvaient retourner à leur poste.
Puis il reporta son attention sur la mercenaire.

- Alors? Explique toi.

- Je n'ai rien d'un tyran, mais je n'apprécie pas vraiment que l'on me parle sur ce ton. Si j'ai été de quelque façon que ce soit désagréable avec toi, j'aimerais avant tout que tu m'expliques.

Wallya se détendit alors doucement au fil des paroles du Pharaon et elle baissait alors doucement les yeux au sol . Elle n’avait pu se retenir et elle ne savait pas pourquoi . Elle se décollait donc doucement de la porte sur laquelle elle s’était accotée quelques minutes plus tôt et avança vers le Pharaon

- Ce n’est .. , commença-t-elle alors .

Wallya sentit des gardes arriver et crispa alors les doigts pour ne s’empêcher de dégainer ses armes et de se battre . Elle relevait donc doucement la tête pour regarder le Pharaon droit dans le yeux , c’était mieux ainsi pour elle de s’expliquer que de crier après lui comme elle l’avait fait il y avait quelques minutes .

- Ce n’est pas si simple , dit - elle en se frottant le bras droit de son bras gauche en signe de gêne , j’ai cette habitude de me mettre vite en colère depuis ma naissance paraitrait-il . C’est une aptitude qui est dans mes gênes , je ne peut rien contre cela . Je n’ai entendu dire par un Médecin , alors que j’étais très jeune , environ quatre ans , que j’avais une certaine maladie . Je ne me souviens plus vraiment des deux parties touchées . L’une doit sûrement être le Cerveau pour que mes réactions soient si spontanées et changeantes . Veuillez-alors m’excuser de m’être ainsi emportée , je ne suis pas comme ça habituellement .

Wallya tournât alors les talons et partit à la marche ..

Cette fois, la surprise fut autrement plus horrifiante, lorsqu'il entendit les raisons d'un tel comportement.
Une maladie disait-elle? Mais quelle était donc cette étrange maladie, dont lui même n'avait jamais entendu parler?
Mais, il aurait du s'en douter, dès qu'elle eut fini son explication, la jeune femme tourna les talons et partit au rythme de marche.
Elle avait déjà fait le coup une fois au Caire, et même si elle était revenue par la suite, Kellran ne la laisserait pas recommencer son petit manège.
La suivant, il l'attrappa par le poignet, avec fermeté et douceur.
Il était prêt à tout, même une réaction de défense qui n'aurait rien eu d'étonnant.

- Je t'interdis de me fausser compagnie de cette manière.

"Je t'interdis...", combien de fois avait-il dit cela dans sa vie?
Il pouvait les compter sur les doigts d'une main. A chaque fois, cette phrase avait eu pour but de protéger la vie de quelqu'un, ou c'était de l'humour dissimulé.
Ici, un peu des deux. La mercenaire avait un caractère assez étrange, qui ne manquerait pas de perturber certains habitants, ce qui pouvait la mettre en danger. Et de plus, il voulait en savoir plus sur elle et sur cette étrange maladie.

- Tu sais, tu ne m'as pas encore dit ton nom...

Wallya venait de commencer à marcher . Elle avait un peu distancé le Pharaon lorsque celui-ci l'a rattrappa brutalement , mais il l'avait saisit avec fermeté , mais avec une douceur un peu croyable par le poignet et me fit pivoter sur place .

- Je t'interdis de me fausser compagnie de cette manière.

Mes yeux devinrent alors bleu comme l'axur et ma barrière de résitance était déjà tombé . Je baissais alors de nouveau les yeux .

- J'ai toujours fait cela lorsque la situation l'exigeais .

Alors que je venais à peine de dire cette phrase , le Pharaon en lancais une autre .

- Tu sais, tu ne m'as pas encore dit ton nom...

Wallya n'avait même relevée la tête pour écouter sa question et elle ne la releva pas pour lui repondre simplement :

- Je m'appelle Wallya Afleayay .

- Enchanté de faire ta connaissance, Wallya.

Cette fois, plus aucune hésitation.
Glissant ses doigts sous le menton de la mercenaire, il l'obligea, toujours avec une douceur impressionnante, à relever la tête pour le regarder dans les yeux.
Ceux de la jeune femme étaient devenus bleu comme l'azur. Kellran était étonné de la similitude entre cette personne et lui.
Tous deux pouvaient changer de couleur des yeux, bien que les méthodes soient assez différentes.
Mais en un sens, ils étaient pareils.

- Dis moi... as-tu un endroit où dormir, Wallya Afleayay?

Il se doutait que non, bien qu'Alexandrie ne manquait pas d'auberge. Mais pour mieux connaître cette jeune femme, quoi de mieux que de l'inviter à s'installer au palais, le temps de son séjour?
Lâchant le poignet de Wallya, le Pharaon afficha un léger sourire, agréable à regarder.

- Tu peux venir t'installer dans l'une des chambres du palais. Elles sont plus confortables que dans les auberges, et puis tu pourrais me tenir un peu compagnie. J'avoue que le temps me semble bien long, quand je ne fais que des travaux officiels...

Wallya sentit alors doucement les doigts du Pharaon venir sous son Menton et lui faire relever la tête avec la même douceur . Wallya avait échappé quelque goutte de larme sur ses joues . Elle avait repensé à plein de choses .

- Dis moi... as-tu un endroit où dormir, Wallya Afleayay?

Wallya commenca alors à être un peu plus mal-à-l'aise devant le Pharaon .

- Non , j'étais justement venue à Alexandrie pour s'éjourner quelques jours avant de continuer ma route ..

Avant que Wallya ne puisse continuer sa phrase , le Pharaon lui coupa un peu la parole .

- Tu peux venir t'installer dans l'une des chambres du palais. Elles sont plus confortables que dans les auberges, et puis tu pourrais me tenir un peu compagnie. J'avoue que le temps me semble bien long, quand je ne fais que des travaux officiels...

Wallya fut visiblement surprise d'une telle offre et si soudainement . Ses yeux devinrent alors vert comme l'émeraude .

- Pourquoi refuserai-je une telle offre , dit-elle .

Une fois de plus, la couleur des yeux de Wallya changea. Ses prunelles pouvaient donc prendre plus de deux couleurs différentes, contrairement à celles du Pharaon qui ne pouvaient passer que du brun au bleu, et inversément.
Un léger sourire apparut sur le visage de Kellran. Heureux qu'elle ait accepté sa proposition, il lâcha alors son menton et recula légèrement.
Inutile de la gêner d'avantage.
Faisant signe à un garde, il lui demanda d'aller le plus vite possible au palais, que les serviteurs préparent deux des plus belles chambres.
Le garde s'inclina et partit en courant, malgré sa lourde armure et la chaleur.
Les soldats égyptiens étaient habitué au climat torride du pays, même s'ils avaient un peu de mal avec les armures de métal.
Kellran se promit de trouver le moyen d'améliorer les protections en laissant circuler l'air.
Il reporta ensuite son attention sur la mercenaire, et lui demanda de le suivre.

- Où penses-tu aller après Alexandrie? Tu as un but précis, ou tu ne fais que voyager et explorer?

Wallya sourit alors doucement devant l’air du Pharaon . C’était assez amusant de le voir ainsi . Elle le vit alors reculer et demander à un garde de venir . Il lui demandait alors de trouver les deux plus belles chambres et Wallya haussât les sourcils . Pourquoi tant de mal pour elle ? Le Pharaon lui demandait alors :

- Où penses-tu aller après Alexandrie? Tu as un but précis, ou tu ne fais que voyager et explorer?

Wallya baissa les yeux une fois de plus et elle soupira . Elle ne savait pas vraiment où sa route la mènerait . Sa route l’avait déjà menée à plusieurs endroits dangereux qui lui avait presque faillit coûté la vie . Wallya répondit alors :

- Je n’en sais rien , mon chemin m’a conduit à Alexandrie par pur hasard . Je venais de m’introduire dans le Désert , je voulais avoir de l’aventure et disons que j’en ai trouvé . Je me promène de ville en ville et je découvre de nouvelles choses .

Wallya relevait ensuite de nouveau les yeux vers le Pharaon . Ils étaient redevenu d’un rose normal et elle se retournât vers les portes d’Alexandrie , tournant évidemment le dos au Pharaon . Elle soupira et se dit qu’elle devra faire de gros compromis pour arriver à savoir ce qu’elle voulait savoir . Elle avait un peu menti , mais elle devait évidemment le faire car toute vérité n’était toujours pas bonne à dévoiler .

- Ah oui?

Le Pharaon parut un instant étonné, puis dissimula toute expression et prit un air sérieux.
Rare furent les instants où on le vit si sérieux, bien que son rang de souverain l'oblige parfois à abandonner tout humour et toute malice.

- Tu voulais que je t'accepte comme mercenaire dans mon armée. Je te propose un autre poste.

Il laissa un petit moment de silence s'installer puis continua, toujours aussi sérieusement.

- Que dirais-tu d'assurer ma sécurité, comme garde du corps personnelle?
Tu auras permission d'accéder à n'importe quelle ville de l'Empire, de loger dans les palais royaux, de manger dans n'importe quelle auberge.

Il inclina légèrement la tête, réfléchissant à sa décision et aux conséquences.

- Tu seras au dessus des ordres de n'importe quel soldat, de n'importe quel général, tant que tu seras sous ma protection.
Ainsi, tu pourras plus facilement faire ce que tu dois faire, même si tu ne veux pas me dire de quoi il s'agit.

Wallya observait doucement les fortifications lorsqu’il lui parlait dans le dos :

- Tu voulais que je t'accepte comme mercenaire dans mon armée. Je te propose un autre poste.

- Un autre ? , s’étonna-t-elle .

Wallya se retourna vers lui et s’approcha alors . Elle l’étudia pour voir s’il était sérieux , mais il le paraissait bien .

- Que dirais-tu d'assurer ma sécurité, comme garde du corps personnelle?Tu auras permission d'accéder à n'importe quelle ville de l'Empire, de loger dans les palais royaux, de manger dans n'importe quelle auberge.

Wallya haussât alors les sourcils de surprise . Pourquoi offrait-il donc qu'elle devenne son garde personnel ? Elle se montra soudainement méfiante . Très méfiante .

- Tu seras au dessus des ordres de n'importe quel soldat, de n'importe quel général, tant que tu seras sous ma protection.
Ainsi, tu pourras plus facilement faire ce que tu dois faire, même si tu ne veux pas me dire de quoi il s'agit.

Wallya s’approchât alors plus près son visage à celui du Pharaon et chuchota :

- Sa m’étonnerait que cela vous plaise , on dirait que vous ne faîte cela parce que vous avez .. Laissez-tomber , cela n’en vaut point la peine . Je suis ici pour retrouver quelqu’un , ou plutôt des personnes qui ont assassinés d’autres personnes qui m’ont été chers . Et je jure que je les tuerai de ma propre main , même si je dois traverser tous les pays pour les voir .

Wallya était absolument sérieuse et elle se retournât brusquement pour partir à nouveau .

Encore une fois, il fallut que Kellran l'oblige à rester. De nouveau, il l'attrappa par le poignet.
Ca devenait une habitude, pour sûr, mais elle n'avait qu'à pas partir ainsi, sans explications.
Secouant la tête, le Pharaon obligea Wallya à se retourner, posant sur ses épaules des mains fermes.

- D'après toi, pourquoi je te propose d'avoir autant de privilèges? Tu pourras même te faire aider des soldats présents dans les villes, si besoin.

Il regarda fixement la mercenaire dans les yeux. Aucun mensonge ne s'y lisait.
Il recula ensuite, croisant les bras.

- C'est à toi de décider, tu fais ce que tu veux. Mais crois-moi qu'avec mon aide, ta quête sera terminée bien plus rapidement que si tu devais agir seule.

Wallya venait à peine de commencer à marcher , lui tournant le dos lorsqu’elle sentit une fois de plus sa main empoigner son poignet pour la faire pivoter . La colère se lisait maintenant parfaitement dans les yeux de Wallya car ils étaient plus rouge que le Rubis .

- Pourquoi est-ce ... , commença-t-elle d’un ton remplit de colère .

- D'après toi, pourquoi je te propose d'avoir autant de privilèges? Tu pourras même te faire aider des soldats présents dans les villes, si besoin.

- Pourquoi ferais-je confiance à vos guerriers alors que je n’ai premièrement pas vu leur expérience . Je vous avertie , les gens que je dois vaincre ne sont pas facile à tuer , ils ont presque réussit envers moi , mais j’étais plus souple et maligne qu’eux .

Wallya se fichait du ton qu’elle employait envers lui , elle voulait juste se faire comprendre . Le Pharaon recula ensuite .

- C'est à toi de décider, tu fais ce que tu veux. Mais crois-moi qu'avec mon aide, ta quête sera terminée bien plus rapidement que si tu devais agir seule.

Wallya éclata alors de rire . Elle ne contrôlait plus vraiment ses gestes et ses paroles à cause de la Maladie qui l'habitait , mais qu'elle ignorait .

- Non mais c’est exactement ce que je ne veut pas , je dois prendre mon temps pour cette quête car je veux interroger les gens qui font parti de l’assassinat .

Wallya recula ensuite d’environ cinq pas pour se distancer .

Kellran hocha lentement de la tête. En temps que Pharaon, il se devait de comprendre et accepter le choix de ses sujets, en toute occasion et dans toutes les causes.

- Bien... alors je te laisse libre de combattre seule.

Détournant le regard, il fit quelques pas, s'éloignant de la mercenaire. Fouillant dans l'une des poches de son manteau, il en sortit un sceau, plus communément appelé sigleu, un insigne destiné à donner avantages et facilités à celui qui le porte.
Il le lança à Wallya, sans la regarder.

- Prends ça, au cas où tu serais en danger dans une ville d'Egypte. On ne sait jamais...

Puis il partit en direction de la grande avenue, nommée l'Avenue du Griffon, encadré de deux gardes motivés prêts à donner leur vie pour leur souverain.

Wallya le regardât un moment alors que celui-ci cherchait quelque chose dans son manteau . Elle fronca légèrement les sourcils lorsqu'il sortit un Sceau . Wallya secoua alors frénétiquement la tête .

- Prends ça, au cas où tu serais en danger dans une ville d'Egypte. On ne sait jamais...

Wallya allait s'élancer derrière lui , mais deux gardes l'Encadraient et elle se retient . Elle éleva alors la voix en criant au Pharaon :

- Je n'ai pas dit que je refusais , je ne voulait qu'avoir quelques temps pour réfléchir , je suis désolé ..

Wally n'avait jamais eu la vie facile , ce qui fit couler des larmes sur les joues de la jeune femme . Si Wallya n'optenait pas ce qu'elle voulait , alors elle n'avait plus rien à faire dans ce monde et elle était bien décidé à en finir très bientôt , même si les Assassins qu'elle recherchaient était toujours en vie . On pouvait très bien lire les pensées de Wallya , mais celle-ci s'en moquait présentement . Elle avait la tête rivée sur le sable du Désert et elle se sentait un peu mal - à - l'aise présentement ..

Un sourire apparut sur les lèvres du souverain alors qu'il se retourna.
Il désigna le sceau avec un léger clin d'oeil.

- Justement, je te laisse la journée pour y réfléchir. Comme je te l'ai déjà dit, ce sceau te donne énormément d'avantages. Mange à ta faim, détends-toi un peu, et lorsque tu auras pris ta décision, viens au palais.

Il montra l'immense bâtisse blanche qui s'élevait sur les hauteurs d'Alexandrie, avec ses grandes murailles de protection formant un dernier bastion au cas où la ville tomberait.

- Tu me feras part de ton choix. Je ne quitterai pas l'enceinte de ce bâtiment aujourd'hui, j'ai énormément de paperasse à terminer, et la guerre sur la bordure extérieure sud me cause énormément de soucis.

Avec un nouveau sourire, il se retourna et disparut dans un tournant de rue, accompagné de ses deux gardes.

(tu peux avancer dans le temps et continuer le rp comme si la journée était déjà passée, que tu as réfléchi et que tu vas au palais pour me dire ce que tu as décidé^^)

Wallya vit alors le Pharaon lui montrer un immense bâtisse blanche qui s'élevait si haut . Il y avait aussi de très grandes murailles . Elle se retournât vers lui et celui-ci lui lancait déjà autre chose :

- Tu me feras part de ton choix. Je ne quitterai pas l'enceinte de ce bâtiment aujourd'hui, j'ai énormément de paperasse à terminer, et la guerre sur la bordure extérieure sud me cause énormément de soucis.

Wallya soupira alors et elle entrât dans la ville quelques minutes après lui . Dès lors , elle passât une nuit à une Auberge pour réfléchir seule .. La nuit passait si vite que Wallya ne s'en rendit pas compte lorsqu'elle s'endormit . Lorsqu'elle se réveillait finalement , elle vit que le matin était amorcé et elle se dépêcha d'aller où le Pharon lui avait dit . Lorsqu'elle arrivât face à deux gardes , elle leur demandât de voir le Pharon et ceux-ci la conduisirent vers lui évidemment ...

C'était le matin, et le Pharaon, les cheveux en bataille, ne cessait jamais d'écrire sur des feuilles de papyrus les différents ordres qui devraient parvenir aux bordures extérieures. Dès maintenant, il devait installer sur son nouveau territoire les défenses nécessaires à la protection de l'empire et des habitants.
Heureusement, ces ordres ne parviendraient pas aux Généraux par la voie terrestre, ni par la voie maritime. Des faucons messagers furent dressés pour amener les messages très rapidement et de manière sûre, une idée de Kellran lui-même.
Roulant le papyrus, il le plaça dans un petit tube d'ivoire et l'attacha au dos du rapace majestueux.
L'oiseau s'envola par la fenêtre, battant des ailes avec une grâce et une puissance magnifiques.

- Capitaine?

Le capitaine de la garde avait fait son entrée dans le bureau. Un peu intimidé, il ne savait pas comment réagir face à son souverain. En réalité, cela ne faisait que trois jours qu'il avait été affecté à ce poste honorifique.

- Seigneur, une dame vous demande audience immédiatement. Elle dit avoir fait son choix.

Relevant les yeux, Kellran comprit immédiatement de qui il s'agissait. D'un bref hochement de tête, il lâcha:

- Faites-la entrer, et veillez ensuite à ce que personne ne nous dérange.

Le capitaine s'inclina, et peu après, Wallya pénétra dans le bureau. Le Pharaon lui fit signe de s'asseoir et joignit les mains avec un air sérieux.

- Alors, qu'as-tu décidé?

Wallya venait à peine de rentrer dans l'enceintre de ce bâtiment qu'elle fut immédiatement conduise au Pharaon dans les plus brefs délais . Lorsqu'elle arrivait dans la même pièce , elle se sentit plus ou moins mal - à - l'aise .

- Alors, qu'as-tu décidé?

Wallya le regardât alors dans les yeux . Le regard de la jeune femme ne laissais rien à redire , il était sans sentiment pour l'instant . Donc , d'une couleur proche du Bourgogne . Elle s'avanca alors et s'inclina pour le respect avant tout et ensuite , elle s'asseoyait doucement sur la chaise que le Pharaon lui avait désignée .

- Ma décision est telle que je vais vous l'annoncez maintenant . Ma décision est que j'accepterai bien de vous protégez , mais en contretemps , je ne doit jamais oublier ce que je suis venu chercher ici et ailleurs dans les autres villes et villages .

Wallya espérait évidemment s'être fait bien comprendre après ses mots .