Mission en Russie

Amanon qui voyagait depuis déjà plusieurs semaines pour arriver dans ce pays froid et inhospialier qui était appelé Russie était là pour une mission que son Roi lui avait confie, celle de repéré le terrain accidenté de cette contré bien éloigné de la Grèce et où le soleil ne chauffait malheuresement pas le sol. Bien que Amanon soit déjà venu dans des pays avec une température aussi peu élévé, il ne s'était jamais habitué à cette température bien que ayant fait en sorte de s'équiper correctement en achetant toute les fourrures qu'il pouvait porter et en avait même couvert son cheval mais le pire lorsque la nuit tombé et qu'il était obligé de faire réchauffer son eau pour pouvoir boire car l'eau congelé. Son cheval qui venait d'Egypte semblait approuvé ses pensés, il ne trouvait pas d'herbe à brouter au presque car le sol était gelé et il peinait dans la neige et l'interprète était souvent obligé de descendre de sa monture lorsqu'une congère plus imposante que les autres se dressait sur sa route et lorsqu'il rencontrait des gens avec leur fourrure et qui semblait autant à l'aise que Amanon quand il marcher entre les oliviers de son pays natal ... Les gens, quand il ne s'écartait pas lui demandait dans un dialècte que l'interprète comprenait un peu pourquoi sa face était bleuté. Quelle question ... ne voyait-il pas qu'il tremblait de froid ? Il est vrai qu'il essayait d'éviter que celà se remarque mais bon quand même, son visage était crispé sous le froid et chaque fois qu'il pensait à sa nation il ne pouvait s'empecher de maudire son Roi Kratos, bien que préfentif son souverain aurait pû choisir une autre personne, bien que content que son roi lui fasse confiance, cette mission était vraiment en train de l'énervé au plus haut point, surtout qu'il ne cessait de se rappeler que c'était peut être une future nation grecque qu'il faudrait combattre pour son territoire et c'état lui l'un des commandants de l'armée ... Il faudrait alors revenir et cette fois il n'oublierait pas de la crème pour ses lèvres qui saignait tellement elles étaient sèches comme du parchemin et friables...

Enfin il était bientot vers la capitale et de toute façon la campagne ne serait pas lancé avant l'été ... Il allait bientot pouvoir se laisser allez tranquillement dans un bain d'eau brulante. Il fut rappelé à la réalité par son cheval qui venait de faire un brusque écard lorsqu'il vit la neige qui s'était entassé sur la route. Si ça continué comme ça, ce pauvre cheval allait avoir la phobie de la neige ... On aura tout vu vraiment ...

(Au départ je voulais mettre Gelons-nous les en Russie mais finalement j'ai fait plus soft ^^ )

[ x) t'aurais pu hein ]

Cela fait plusieurs heures que j'ai Asgard et sa forteresse protectrice qui me sert maintenant de domicile. Sur mes épaules, quelques fourrures s'entassent, m'aidant à suporter la température assez rude des terres russes. Bien que je sois habituée aux froideurs du Nord, il est vrai que je trouve que cette terre est bien plus ostile que je ne l'avais pensé.
La neige me fait mal aux yeux, alors j'essaye de me concentrer sur la couleur sombre de Snorre, mon puissant cheval de guerre. Celui-ci avance avec aisance dans l'eau solidifiée, ses sabots ronds et larges ne s'enfonçant pas trop dans la poudreuse. C'est là que je réalise que ces chevaux sont parfaitement adaptés à ces paysages peu accueillants. Compacts, le poil épais et la peau épaisse, ils n'ont rien à voir avec les chevaux du Désert que j'ai pu rencontré dans les différents livres que j'ai étudié par le passé. Le soleil est haut dans le ciel et j'estime que nous sommes en début d'après midi. J'arrête Snorre pour faire une petite pause, fouille dans une saccoche accrochée à mon cou et en sors un morceau de viande crue que j'arrache avec mes dents. La chaleur encore présente de la chaire me réchauffe quelque peu la gorge. Snorre fouille un autre sac du bout de son nez, me poussant doucement. En lui souriant, je lui offre un morceau de pain sec qu'il s'empresse de macher. Un peu d'eau et quelques étirements plus tard et nous repartons vers ces terres inconnues qui m'attendent.

Au loin, une tache foncée se distingue au milieu de l'étendue blanche. Mes yeux se ferment presque complètement. J'arrive à distinguer un cavalier, seul. Je regarde aux alentours, personne. La voie est libre et je lance mon cheval couleur d'ébène vers l'étranger. De plus près, je peux apercevoir plus précisemment sa monture. Fine, légère, elle ne peut venir que des pays du Sud. Son cavalier, recouvert de fourrures en tout genre a une bien drôle d'allure. Tremblant de tous ses muscles et le visage aussi blanc que la neige, il n'a pas l'air d'apprécier la température de la Russie. Je m'approche plus prudemment, repassant au petit trot, Snorre balançant fièrement sa tete de gauche à droite, queue en panache en bon étalon qu'il est. Je relève le menton et fixe l'étranger avant d'arrêter mon cheval à à peine deux mètres de lui, inclinant ma tête pour le saluer.

Celà étant, Amanon avait crût être proche de la capitale russe mais il reconnut avec effarement l'endroit où il avait déjà campé, il était en fait à deux jours à cheval de celle-çi ... Il n'avait plus qu'a espéré que la suite soit meilleur et surtout le chemin moins encombré de neige. Cepandant on dirait que le destin avait voulu lui faire une fleur en lui faisant croiser quelqu'un.

Il entendait en effet depuis déjà quelques minutes un bruit qu'il n'avait pas identifié car le bruit était amortti par la neige et il ne s'était pas soucié de sa sécurité, confiant en son sabre si un brigand tentait de le détrousser. Bref lorsqu'il comprit qu'un cavalier s'avançait vers lui, il se retourna et vit non pas un cavalier mais Une cavalière qui imposait le respect, ele dégageait même une aura de puissance, son habitude à monter son cheval noir comme la peau de certains combattants égyptiens dans de tels conditions était impressionante. Il la regardat avec une certaine envie car elle semblait se joué des éléments qui décidément s'était juré sa perte, ou plutôt non, il ne s'était jamais habitué à de telle température contrairement à elle qui était natif de pays nordique bien que moins froid mais quand même ... Elle fit le tour du pauvre interprète qui devait avoir un piteux état et devait être risible avec ses couches de fourrures disprates tandis qu'elle n'était que grâce et se mouvait avec aisance. Je n'avais aucun doute que cette personne soit de sang royale ou du moins une habitué de la cour nordique. Il inclina le buste pour la saluer.

" Bonjour madame, Puis-je vous demander votre nom si celà n'est pas trop indiscret et pourquoi voyager vous dans ce pays ?"

L'homme qui se trouve en face de moi à bien une allure des pays qui bordent la Mediterranée. En étudiant bien son visage et sa corpulence, j'en déduis qu'il est Grec. Sa peau bronzée, ses cheveux longs et noirs ne font aucun doute sur ses origines. Ce qui est plus troublant c'est sa taille. A côté de moi, sur son cheval à l'allure élancée, il parait comme un géant. Quelques cicatrices sont parsemées sur son visage, montrant qu'il a déjà vécu plusieurs combats. Mais en étudiant bien ses traits, il m'apparait plus comme quelqu'un savant jouer avec les mots plutôt qu'avec les armes.
En m'étudiant de la même manière que je le fais, je vois qu'une lueur de respect s'installe dans son regard. Mon titre royal se perçoit-il donc autant à travers mon visage ? J'incline de nouveau la tête en entendant ses paroles.

" Bonjour étranger. Je me prénomme Jill et je suis Reine des Vikings. Le but de mon voyage ici est une simple ballade. Et vous, puis-je savoir votre nom et la raison de votre venue ici, loin de vos terres ?

J'accompagne ces paroles d'un sourire, découvrant une rangée de dents parfaitement blanches et tranchantes. Je ressers légèrement mes doigts sur les rênes de Snorre qui commence à s'agiter, le froid engourdissant légèrement ses membres. Je jette un coup d'oeil rapide à la monture du grec. Les muscles de celle-ci tressaillent par moment. Je décide alors de diriger le couple vers des terres moins rudes, vers mes terres plus précisémment.
" Je vois que vous n'êtes pas dans votre meilleure forme. Je vous prie donc de me suivre là où il fait plus bon. "

Amanon la dévisagea, ses traits était encore doux malgrés que ça silhouette fine mais musclée ne fasse aucun doute sur son statut de combattante émérite. Ses cheveux longs étaient longs et fins, attachés au niveau de la nuque. Bien que grande, il faisait encore deux têtes de plus qu'elle ce qui était bien pour une femme de cette époque.
Lorsqu'il apprit son statue de Reine, il ne fut guère étonné, il ne savait pas pourquoi mais il savait que cette femme qui dégageait une grâce féline et une aura de puissanc bienveillante était la Reine, bien entendu les quelques rumeurs qu'il avait entendu sur elle y était peut être pour quelque chose mais il n'arrivait pas à ce faire à cette idée. je m'inclina devant elle pour marquer ma soumission devant cette autorité.

" Je me nomme Amanon Derkel et je suis chef des armées grecs et je pense d'ailleurs que vous avez dû rencontrer mon Roi, Kratos. Je suis içi pour une reconaissance, madame."

Il ne savait pas pourquoi mais il n'avait pas voulu mentir à cette dame et de toute façon elle l'aurait apprit d'une manière ou d'une autre ... Elle sourit, le froid est de plus en plus présent en étant immobile. L'interprète essayait de controler ses tremblements mais son cheval avait plus de mal, il tressaillait de plus en plus heuresement la Reine Scandinave mit fin à cette torture en lui demandant de la suivre vers des contrés plus acceuillantes, les siennes plus précisément.

" Merci Madame, je vous en suit reconnaissant."

Amanon réenfourcha son chaval puis suivit la Reine qui menait la petite troupe sans aucune hésitation.

" Oui j'ai bien rencontré votre roi. Pour une reconnaissance ? Puis-je savoir dans quel but ? Si c'est pour coloniser ces terres, je doute que les russes apprécient. De plus que ferait des Grecs loin de leur chaleur Méditerranéenne ? "

Il me suit à présent. Je talone doucement Snorre qui part au petit trot, puis me retourne vers Amanon pour lui demander de me suivre. Je ne parle pas pendant presque une heure, puis me décide à engager la conversation :

" Nous allons rester sur les terres russes pour le moment, mais là où je vous emmène, le climat est plus clément. Regardez ces pics rocheux là-bas. "

Je pointe du doigts trois petites montagnes aux rochers escarpés. La neige recouvre un peu leur sommet et leur pente abritent quelques buissons.

" De l'autre côté de ces montagnes se trouvent une petite plaine, moins en altitude qu'ici. L'herbe n'y est pas recouverte par la neige et nous pourrons nous y reposer. "

Je regarde un moment le visage de l'étranger pour guetter un quelconque désacord, puis me reconcentre sur le chemin à suivre. Le chemin que nous empruntons est plus escarpé et plus enneigé. Les jambes des chevaux s'enfoncent facilement dans la poudreuse. Mais un passage fait face devant nous, coupant à travers la roche des monts. Je fais signe à Amanon que nous empruntons ce chemin, puis pars devant au petit galop, faisant jaillir des gerbes de poudreuse autour de nous.

Tiens, la Reine Jill se trouvait être curieuse ... Malheuresement Amanon n'était pas sencé dire que oui en effet la Grèce avait des visé sur la froide et hostile Russie, l'interprète se doutait aussi que les Scandinaves lorgnaient sur ce pays. Il se doutait aussi que la Reine savait pertinemment le but de sa mission ou tout du moins s'en doutait. Il préférait contourner la question.

" Pourquoi les grecs devraients-ils rester reclu dans leur coin au milieu des grandes puissances ? Notre peuple ne peut-il pas s'aggrandir ? Nous avons fait l'erreur dans le passé en aidant les macédoniens dans leurs projets de conquête et nous nous trouvons ainsi bloquer etre l'Empire Romain à l'Ouest et la Macédoine à l'Est sans possibilité de nous dévelloper, dû à la chaleur et au manque de pluie, de nombreuses cultures nous sont impossible, c'est la seule chose qui nous est arrivé en étant passif ! Je n'aime pas faire la guerre, aucun humain le veut à part les fous peut être ... Cepandant il le faut et pour minimiser les pertes civiles nos règles sont strictes et aucun pillage n'est jamais opéré ni viol ou sinon le soldat doit répondre de ses actes devant ces supérieurs."

Il la suivit pendant au moins une heure sans qu'ils émettent l'envie de parler. Il pouvait ansi graver dans sa mémoire les meilleurs terrains pour les stratégies de combats grec ... Cepandant la Reine décida de lui parler de ces terres et de leur itiniréraire ce qui ne déplaisait pas à l'interprète prêt à saisir la moindre chance pour grapiller des informations et la Reine était aussi d'une grande bonté. Lorsqu'elle lui indiqua le chemin à prendre il crut qu'elle plaisanter, ses montagnes étaient hautes et escarpés mais non ...

" Oui, je veux bien vous croire mais êtes vous sur quand vous dîtes qu'il y a peu de neige dans la plaine ?"

Cepandant il lui faisait confiance, en tout cas assez pour la suivre sans rechigner sur un chemin rude gravissant sur la piste qui serpentait sur le flanc des montagnes, les chevaux souffraient avec neige mais heuresement ce n'était que de la poudreuse, évitant ainsi que les chevaux ne glisse et tombe ou se blesse. A mesure que le chemin s'améliorer Amanon et surtout sa pauvre monture reprenait courage et avançant ainsi plus rapidement. Un passage tailler par le temps s'ouvrer alors devant eux, coupant la roche des montagnes. Elle lui fit signe qu'ils passeraient part là, et Amanon réagit promptemment quand elle partit au galop, il lança son cheval dans le sillage de celui de la Reine qui avait creusé dans la neige fraiche un passage assez large lui évitant une fatigue supplémentaire, lorsqu'ils furent l'un derrière l'autre, Amanon fit accélerer son cheval jusqu'a être à son niveau.

" Je vous pris de bien vouloir accepter mes plus humbles excuses d'avoir douter de vos connaissances sur cette région tout à l'heure et je vous suis très reconnaissant d'avoir épargné à mon cheval et à moi même une route plus dûr pour le retour dans mon pays. Je suis également imprésionné par votre cheval, il est maginfique et d'une telle puissance !"

Il ne me réopond pas à ma question. Apparemment, il préfère ne pas mentionner les intentions de son peuple, ce qui me conforme dans l'idée qu'ils veulent agrandir leurs terres. Pas étonnant vu la situation géographique de la Grèce. En même temps qu'il me raconte les erreurs stratégiques de son pays, j'en apprends d'avantage sur la Grèce, quasiment inconnue pour moi. A vrai dire, comme je n'ai jamais voyagé et que je suis encore très jeune, je n'ai pas eu le temps d'apprendre toutes les règles et histoires des terres étrangères. Leurs règles pendant la guerre retiennent mon attention. Chez les Vikings, peuple barbare, rien n'est épargné et le chef ne contrôle généralement pas les pillages ou viols que font ses soldats. A l'avenir, il faudra que je sois plus attentive à ces détails si je veux améliorer ce peuple dont je suis maintenant à la tête.

" Je ne voulais pas vous offenser. Je ne connais que très peu l'histoire de votre peuple. Je sais juste qu'ici, les terres ne sont pas facilement cultivables en raison des intempéries ... Vous pourrez éventuellement regarder les paysans russes pour cela. "

Ce n'est pas en donnant autant de conseils que je pourrais coloniser des terres à l'avenir. Surtout en parlant ainsi au potentiel ennemi.
Je fronce des sourcils quand il me reparle pour demander si je suis sûre de mon chemin. N'étais-ce pas moi qui l'avait amené jusqu'ici ? Mon tempérament un peu fougueux reprend le dessus. Je le regarde assez froidement, lui faisant comprendre que s'il préférait mourir de froid c'était son choix.

Une fois que nos chevaux sont au galop, il vient à côté de moi et me présente des excuses. Renfrognée depuis un moment, j'esquisse un sourire et hoche de la tête, acceptant ses excuses.

" Ce n'est rien. Les étrangers ne croivent pas souvent les gens d'ici quand ceux-ci leur disent qu'ils les emmènent en endroit sûr. Ce n'est pas étonnant vu le paysage. "

En disant cela, je jette un coup d'oeil rapide aux alentours, vérifiant que personne ne nous suit. Puis j'enchaine la conversation :

" C'est mon rôle d'épargner ces charmantes bêtes à des souffrances, surtout ici. Vous n'auriez pas survécu longtemps avec ce temps. Vous avez déjà eu de la chance qu'aucune tempète de s'abatte sur vous !
Mon cheval ? Il s'appelle Snorre. J'ai tué son ancien propriétaire, autrement dit, l'ancien Roi..."

A la mention de cet évènement douloureux, je baisse le regard et caresse tendrement mon puissant cheval noir qui galope à bonne allure dans la neige.

Amanon l'observa et vit bien qu'elle avait bien saisie le but de sa mission, celà se lisait sur son visage, mais il savait qu'il vaudrait mieux éviter une guerre. Une alliance serait même profitable, il pourrait ainsi se partager la Russie si vaste si elle était d'accord, l'autre optien était de s'allier avec la Macédoine mais la Reine venait tout juste de monter sur le trône et Kratos préférait attendre qu'elle se soit habitué à son nouveau rang, s'ils la brusquaient il se pourrait même qu'elle reste sourde à leur offre ou pire, les attaquer ...
Cepandant s'il ne faisait pas plus attention Amanon allait créer un incident dipplomatique et c'est qu'il voulait éviter à tout prix ... Elle parut par contre surprit quand il déclara que son peuple respectait les vaincus, les laissant au maximum en paix.

" Mais vous ne m'offensez pas Madame, il est normal que vous sousciez de la venu d'une personne d'un pays aussi lointain que le mien et je ne vous en tiens pas rigueur. J'ai vu les paysans russes mais en Grèce nous ne pouvons compter que sur du raison, du vin, de l'huile et des olives, le rare blé que nous arrivons à faire pousser est le long des côtes ou à proximité des fleuves et nous sommes dépandant de l'Egypte pour les céréales. Si une guerre éclatait contre eux celà serait peut être la fin de la Grèce ! Je vous pris de m'excuser si je m'exprime un peu viollement mais je joue avec la survie de mon pays ..."

Il baissa la tête, honteux de s'être ainsi emporter contre une personne de si haute lignée ... Il la suvit ainsi, elle aussi paressé froissé et il ne préféra pas aggraver son cas en rajoutant une betise ...

" Oui, ce n'est pas la première fois que je viens içi mais c'était il y a plusieurs années et je ne me suis jamais habitué à vos contrées, je vous pris de ne pas en tenir compte. Ce paysage me surprend, la Grèce est tellement différentes que c'est toujours un choc pour moi ..."

Amanon la vit jeter un coup d'oeil au alentour et ne put s'empecher de faire de même, il n'était jamais très confiant en voyageant dans ses contrés toujours blanches de neige et avec le froid reignant en maître.

" Oui, je dois avouer que si vous n'aviez pas été là je pense que je serais mort dans une congère ou perdu et errer aguarre dans cette envirronement. Je crois que lors de mon voyage je n'avais pas dû passé par içi contrairement à ce que je pensais mais avec cette neige on n'arrive pas à trouver de point de repère, en tout cas je n'y arrive pas ...
Il est très beau, j'ai déjà entendu parler de l'ancien Roi mais peu de gens en disait du bien ... Vous avez bien fait, je ne doute pas que votre peuple soit bien mieux gerrer maintenant !"

Il la regarda et vit son regard s'éteindre ... Elle n'était pas fière de son acte, elle avait au moins pour honneur d'avoir libéré sont peuple d'un tyran.

Je suis maintenant sûre à plus de cent pour cent que les grecques convoitent ces terres. A peine me connait-il que j'entends déjà parler alliance. Je devais m'en douter, depuis que je suis sur le trône, il ne faut pas que je prenne mon rôle à la légère. De plus, il ne fallait pas que cet envoyé du Roi me prenne pour une débutante. Cela peut parraître pour un grand point faible et ils peuvent en profiter pour attaquer mon pays. A l'avenir je ferais plus attention à ne pas montrer combien je ne suis pas encore habituée. Par contre, pour ce qui est de la guerre, j'ai vu faire tellement de fois que j'aurai surement peu de problèmes à diriger une armée. J'ai encore tellement de choses à organiser. Cette réflexion me mit face à la réalité : Il faut que je commence à m'imposer dans mon pays. Il faut que je prenne des décisions et surtout que j'élise des personnes en qui j'ai confiance pour m'aider à diriger. J'en oublie presque même Amanon ! Je secoue la tête et affiche un sourire d'excuse pour ma déconcentration.

" C'est sûr que si l'Egypte décide de passer à l'attaque, cela risque de poser problème pour l'alimentation de votre peuple. Nous n'avons pas ce problème en terre Scandinave. Nous avons généralement un bon climat, même si nous allons chercher quelques ressources ici ou là, cela ne nous poserait pas de problème qu'elle soit condamnées. "

En disant cela, je valorise un peu mon peuple, cherchant même à faire savoir à Amanon qu'il est autonome et que rien ne peut l'ébranler sur ce point.
Je vois qu'il ne veut pas me blesser, il baisse d'ailleurs la tête. Peut être a-t-il peur de dire quelque chose qu'il ne faut pas. Moi aussi...

" C'est certain que si on ne connait pas parfaitement les alentours, il est très dur de s'y repérer. Cela fait plusieurs années que je parcours ces terres, mais elles arrivent parfois à encore me surprendre. Une tempête et tout change d'apparence !"

Je le vois m'imiter en surveillants les environs. Je ne retiens pas un petit sourire qui étire à nouveau mes lèvres légèrement abimées par le froid. L'air condensé sort par nuage de ma bouche et de mes narines. Les chevaux commencent d'ailleurs à transpirer facheusement, heureusement que nous allons arriver.
" Merci, je veux juste rendre mon peuple meilleur. Quelqu'un d'autre aurait pu le faire. Remplacer cet homme par un autre, meilleur, est très facile. Je suis contente de l'avoir fait... "

Je vois qu'il m'observe et reprends mes esprits. Je regarde vers l'avant et remarque que la vallée apparait devant nous. Je fais un geste de la tête, montrant le paysage du menton.

" Il nous faut déscendre une pente assez raide, puis nous serons arrivés. Faites très attention, le terrain est glissant. Si je peux vous conseiller : restez derrière moi et relâcher vos reines, votre cheval saura mieux où poser ses pieds. "

Elle semblait plonger dans ces pensés, surement pensait-elle aux possibilités d'une alliance entre la Grèce et les pays Scandinaves mais peut être aussi aux possibilités d'une guerre ... Cepandant éviter une guerre était le but de son métier, malheuresement ces temps étaient de plus en plus dur et les menaces de conflits omniprésentes, les six grands royaumes et empires allez bientôt devoir chosir leurs alliés ... mais aussi leurs ennemis. Elle semblait penser que la Grèce avait des visés sur la Russie, oui celà c'était vrai, mais elle semblait aussi penser qu'il pourrait ensuite attaquer les Scandinaves mais, Pourquoi le ferait-il ? Avec la Russie, les grecs pourraient suffir à leur besoin et en plus Amanon était un homme qui détestait faire la guerre bien qu'il aimait mesurer ses talents de tacticien ce n'était pas une raison pour faire la guerre, non décidemment la Reine devait avoir connu de bien sombre année et de grands dangers pour se sentir aussi menacé alors qu'il lui avait sous-entendu qu'une alliance était possible et puis son Roi n'était pas venu faire un si long trajet depuis la Grèce jusqu'a Asgard pour venir s'amuser avec ses Spartiates et montrer qu'ils résistaient au froid, non, il était venu pour une alliance qui serait peut être décisive ... Il commencait lui même à ce perdre dans ses pensés quand elle sourit pour s'excuser et recommença à parler.

" Oui, c'est pour ça que mon Roi veut faire des alliances sûr, bien que on le soit déjà avec l'Egypte elle ne tient que au Pharaon Kellran d'y mettre fin et de nous attaquer, mais aussi des terres cultivables et rentables, vous semblez aussi pensez que l'on pourrait en profiter pour attaquer votre pays mais mon Roi et les généraux de l'armée grec dont moi n'y voyent aucun intêret et une perte d'hommes et de femmes inutiles pour nos deux nations. Ne vous inquietez pas pour ce point Madame, notre Roi n'est pas venu pour s'amuser vous voir. Je crois que vous êtes trop occupés en ce moment, vous devriez délégué certaine tache à des gens de votre entourage sur, celà vous aiderez beaucoup."

Il lui souriat pour, il l'espéra, lui donner du courage. Il est vrai qu'il doit être dur de remettre un pays en route après une guerre civile entre les deux principales majoirités du peuple ...

" Je vous comprend, je perd tout mes repères et je n'ai malheuresement pas amené une invention qu'un marchand m'avait vendu et qui provenait de l'Orient appelé boussole, elle sert à indiquer le Nord en permanance et je ne me suis jamais perdu grâce à cet ingénieux objet. Si je puis aussi revenir sur des choses moins ... paisible, si un ennemie se présente avec une armée sur vos terres je pense qu'il sera surpris négativement par ce temps, commander une armée dans de tel condition pour quelqu'un qui n'est pas habitué à de tels conditions celà peut être désastreux, parole d'étranger et de tacticien."

Il lui sourit pour lui remonter le moral et pour lui faire comprendre qu'il n'était pas son ennemi.

" Et vous devez même en être fière, Ma Dame, vous vous êtes fait respecter sans devoir usée d'une violence abusive, ce qui n'est pas facile avec votre peuple Nordique !"

Amanon détourna le tête pour regarder le paysage qui venait d'apparaître, la vallée était d'une grande beauté, tout était blanc ou vert, celà lui changeait des paysages Médiranéen de son pays ... Il acquieçat lorsqu'elle lui expliqua que la pente était raide et il préféra lui faire entièrement confiance, relanchant ses reines et suivant Snorre, le cheval de la Reine Nordique.

" Très bien, je vous fait confiance."

Son Roi voulait faire alliance avecmon peuple. Je ne sais pourquoi, mais cela ne me surprends même pas. En ces temps durs, il est vrai qu'il est préférable de choisir ses alliés plutôt rapidement. Les paroles du tacticien me replongent dans mes pensées. Comme ça, la Grèce était donc bien alliée à l'Egypte. Mais de bouche à oreille, j'ai cru comprendre que le pharaon peut très vite changer d'avis de par sa situation géographique, mais surtout l'étendue et la puissance de son empire. Il faut dire que vivre dans le désert est aussi dur que de vivre ici entre les tempêtes de neige.
Il fallait vraiment que je prenne un conseiller et des chefs de guerre à mes côtés. Je le ferais dès mon retour au pays, ce qui ne devrait pas tarder.

" Merci de vos conseils, il est vrai que j'y pense depuis un petit moment déjà. Mon peuple n'est pas des plus simples à diriger, surtout après ce qu'il vient de vivre. Et j'espère bien que votre Roi n'est pas venu faire tout ce chemin rien que pour se distraire ! "

Il est très compréhensif avec moi et me sourit même pour me redonner du courage. Je lui réponds par un petit signe de tête, respirant calmement. Je suis assez surprise à la mention du nom d'un objet inconnu venant d'Orient. Cela attise ma curiosité.

" Une boussole avez-vous dit ? Je ne connais pas cet objet. Il reperd le Nord ? Cela doit être très pratique, surtout en navigation. Nous, les Vikings, utilisons surtout les étoiles, mais quand le temps est orageux et que les nuages couvrent la voute Céleste, il est plus dur de se repérer ... Et il est vrai que j'ai déjà entendu que plusieurs batailles ont déjà été remportées par les Vikings grâce à ce climat imprévisible et ces reliefs peu connus. "

Je commence à me sentir un peu mieux en la présence d'Amanon, il n'a vraiment pas d'attitudes hostiles, ni envers moi, ni envers mon peuple. Je me détends quelque peu sur mon cheval, restant quand même toujours sur mes gardes, chose qu'aucun bon guerrier ne doit omettre de faire. Mes joues rosissent en entendant ce compliment.

" Merci, je reconnais que ce ne fut pas facile. Mais mon peuple avait vraiment besoin de souffler, donc il n'a pas été contraint de supporter ma montée au pouvoir. Il l'a simplement accepté ... "

Il détourne son regard vers la vallée qui nous apparait enfin. Je souris devant la beauté de cet endroit. Le soleil se reflète dans un petit étang qui déborde un peu à cause de la fonte des neiges. Des petits ruisseaux se sont formés tout autour de lui et parsèment l'endroit d'une lumière rayonnante. Une rivière plus large peut s'apercevoir au loin, continuant son chemin entre les montagnes escarpées. L'herbe y est verte et bien grasse et la vie est plus présente. Je détends au maximum mes rênes et laisse Snorre baisser la tête pour trouver son chemin parmi les rochers recouverts de couches de glace. Le sentier est très glissant et un pas de travers et c'est le grand saut. En effet, une paroie abrupte borde le sentier et s'arrête une cinquantaine de mètres plus bas. Je jette un rapide coup d'oeil à Amanon pour tenter de le rassurer, puis me recontre sur la route à suivre en lui répondant :

" Je serais vous, je ferais plus confiance à mon cheval qu'à moi ! "

Cette remarque fit apparaitre un grand sourire sur mon visage.

A chaque fois que l'interprète parlait, elle semblait se replonger dans ses pensées pour bien disséquer les informations qu'elle apprenait et les comparait avec ce qu'elle savait déjà. Elle devait réfléchir à ses prochains actes, après tout, elle devait être partie pour celà pensa l'interprète, pour réfléchir à ses prochaines décisions sans qu'une foule de serviteurs vous demandent si vous voulez quelquechose avec une voix mielleuse ...

" Non, il n'était pas venue pour rien, mes conseils ne sont que mes réfléxions personnelles sur la question et vous pouvez ne pas en tenir compte ..."

Amanon réfléchit, s'il n'avait pas pris sa boussole il n'aurait pas pû rencontrer la Reine et aurait retrouvé son chemin facilement, s'il l'avait prise il serait passez à côté de l'occasion de faire une éventuelle alliance ...

" Oui, il est pratique aussi dans la neige, ainsi quand on devrait ne plus avoir de point de repère à cause de la neige et tourné en rond, on peux suivre la bonne direction.
Je peux même vous assurez que vous avez remporté des batailles grâce à celà, j'ai étudié les techniques de combat de chaque peuple et j'ai recontré des historiens romains qui m'en ont appris beaucoup sur chaque nation."

Elle parait enfin se détendre un peu, faire plus confiance à l'interprète. Elle garde toujours un oeil attentif sur lui en tant que guerrière mais Amanon en est heureux, si elle était ainsi resté pendant tout le voyage, elle aurait trouvé le temps long et n'aurait pas été si acceuillante avec l'interprète.
Elle lui racontait comment elle avait pû accéder au trône sans succiter de tros gros boulversement ... Elle avait très bien réussi cette tâche mais l'époque de son règne s'annoncait funeste, comme pour tous les souverains même ...
Lorsqu'Amanon apperçut la piste lezardant entre les rochers, où peu de gens devaient s'aventurer, il eut un mouvement de recul au même moment que son cheval. Il respira un coup d'air, peut être d'ailleurs son dernier souffle, mais ce serait bête de mourir ainsi, écraser sur des rochers en Russie alors qu'il avait survécu à tous ses combats ... Puis sans pouvoir s'enlever de la tête l'idée qu'il allait peut être mourir, commença la descente de la piste perilleuse avec pour guide la Reine Scandinave et Snorre, son cheval, qui semblait effleurer les cailloux de la piste, et sa maîtresse qui le dirigeait d'une main sûre. Suivant les conseils de la Reine il fit plus confiance à sa monture que à ce qui l'entourait et tout en souriant ils se mirent en route. Mine de rien, lui et sa monture progressait presque aussi vite que celle de la Reine. Cepandant il fut soulager lorsque la piste s'élargit et qu'ils atteignirent enfin la vallée luxuriante tant espérée.

" Merci, de m'avoir sauver la vie, déjà en me sauvant des tempetes et là maintenant en nous guidant, mon cheval et moi. Nous vous somme reconnaissant !"

Amanon était admiratif devant la facilité que la Reine avait en guidant son cheval et d'avoir prit le risque de conduire un étranger après seulement quelques paroles. Il sut au fond de lui que durant toute sa vie il serait reconnaissant à cette Reine. Son point de vue aussi vis-à-vis des Scandinaves changeait, avant il les prenait pour des barbares mais il se rendait compte que de nombreux grec aurait laissé l'interprète mourir en tant qu'étranger. Les Nordiques avaient aussi la répuation d'être iiréfléchi, sanguinaire et impulsif mais il se rendait compte qu'il était comme les grecs. Ils avait fait beaucoup de voyage et avait appris à être tolérant mais il n'avait jamais pû se faire à l'idée que seul des hommes et des femmes qui étaient fous pouvait vivre dans ses terres mais décidemment, cette reine n'était pas folle, elle était même redoutablement intelligente.

Ne pas tenir compte de ce qu'il dit ? Cela seraitune grosse erreur. D'ailleurs, il ne pouvait mentir, à moins d'être dénué d'intelligence, ce que je ne pense pas une seule seconde. Si ses paroles avaient été fausses, les Grecs venus ici n'auraient aucune chance de survivre, ni même lui. Je me repose donc tranquilement dans mes pensées, réfléchissant à qui de mon entourage peut m'aider. Pas quelqu'un de ma famille, la plupart ont péri dans l'incendie ou la guerre des "Deux Clans". Je plisse les yeux pour mieux me concentrer, puis abandonne. Je verrai ça plus tard.

" Sachez que je ne doute aucunement de vos paroles et j'en tiens bien compte. "

J'hausse les sourcils en entendant ce qu'il dit. Mon peuple ce serait donc déjà servi de cet objet ! Je n'en ai jamais entendu parler. Un peu honteuse qu'Amanon en sache plus sur mon peuple que moi, je baisse la tête et pousse un soupir.

" Je l'ignorais ... Je n'ai pas pu être instruise comme tous les Roi ou Reine de notre monde. Cela me pose beaucoup de problèmes malheureusement et ça ne joue pas en mon avantage. "

Ce manque de connaissance me blaisse au plus profond de moi-même. Comment puis-je diriger un peuple en ne le connaissant pas par coeur ? Mon visage se ferme et mes poings se serrent.
Je sens que le tacticien est très tendu à l'idée de descendre cette paroie. Je n'en tiens pas compte, il y a bien un autre chemin, mais il est plus long, plus enneigé et vu l'état de ces deux voyageurs, il vaut mieux poursuivre ainsi. Au fur et à mesure que nous avançons, il se détend, laissant faire sa monture. Snorre dérape quelques fois sur des rochers. Des morceaux de roches se détachent alors de la paroie et s'écrasent dans un bruit sourd en bas de la falaise. Ce bruit me fait frémir par moment, même si j'ai l'habitude de passer dans de tels endroits.

" Mais je vous en prie, c'est la moindre des choses que je puisse faire. Je suis peut être Viking, mais j'ai un coeur ! D'ailleurs beaucoup de gens ne nous connaissant que pour nos exploits guerriers, notre brutalité et notre barbarisme. Mais nous sommes avant tout généreux et accueillants. Nous aimons apprendre des autres peuples et partager notre savoir. Les gens ont souvent peur de nous au premier abord, mais nous sommes des hommes et des femmes comme les autres. "

Le chemin s'élargit et je me retourne en souriant en finissant ces paroles. Ce Grec a du sûrement changer de point de vue en me rencontrant. Beaucoup le font. Snorre part soudain au petit trot et je me retourne, découvrant avec plaisir que nous avons fini de descendre le sentier. Maintenant, l'herbe humide s'offre à nous, ainsi que de l'eau non gelée.

Amanon la regarda se concentré, elle réfléchissait surement qui nommé, elle était plongée dans une grande concentration et elle en sortit contrariée, surement le fait que sa famille avait dû être la première a subir des pertes durant la guerre entre clans.

" Très bien."

Elle semblait patir de son manque de culture sur son peuple, après tout si elle n'avait pas été instruite pour devenir une reine celà était logique ...

" Eh bien, si je peux vous servir, vous m'avez aider, je vous en suis redevable, dans un pays nommé le Japon, lorsque quelqu'un sauvait la vie à une autre, la personne sauvée devait lui voué ses services durant sa vie entière, je suis prêt à essuyer ma dette en vous aidant et en vous instruisant sur votre peuple et les autres. Si vous l'acceptez bien entendu."

Le plus dur était fait en descendant la paroie, nous étions maintenant dans un sanctuaire de vie et de calme où la vie faisait entendre ses bruits ça et là. La neige se raréfiait et à certains endroit laissé place à des zones d'herbes grasses et vertes ... Quel beauté, décidemment ces terres receler de moults secrets et trésors d'une valeur infini, celle de la nature pas encore souillé par l'homme et par les guerres.

" Je n'en doute plus, ne vous en faites pas, j'ai pû gouté votre générosité grâce à vous ma Dame. Vous serez à présent, je l'espère, aussi bien acceuillit en Grèce si un jour vous y allez sans intention belliqueuse."

Il lui rendit son sourire, finissant de lui montrer que oui, les Nordiques ont un grand mérité ! Il décendit de son cheval pour laisser son cheval boire de l'eau qui n'était pas emprisonnés dans les glaces et broutait l'herbe humide.

J'équarquille les yeux de surprise. Il voulait m'instruire ? Moi ? Mes yeux brillent de reconnaissance et de joie. Personne ne m'avait fait une telle proposition jusqu'à aujourd'hui. Le Japon ... J'aime le nom de ce pays. Je n'en ai jamais entendu parler, mais je pense qu'il se trouve en Orient, comme pour la boussole. Amanon semble connaitre tellement de choses ... Dans mon regard s'affiche une lueur de respect et d'envie de savoir. Oui, depuis que je suis toute petite j'ai envie de savoir tout ce qui concerne le monde dans lequel je suis née. C'est toute émue et remplie de joie que je lui réponds :

" Je ... Je ne sais quoi dire. Je ne m'attendais pas à une telle proposition. D'ailleurs je ne m'attendais à rien venant de votre part. Vous n'avez pas à me remercier, encore moins à me rendre une quelconque dette. Tout ce que j'ai fait est absolument normal ! Bien sûr, je ne peux refuser votre offre ! J'aimerais tellement apprendre ... "

Aller en Grèce ? Rien ne me ferait plus plaisir que de voyager hors de mon pays et de ses alentours. Moi qui ai toujours eu soif de connaissance, j'ai toujours voulu rencontrer de nouveaux peuples, apprendre de nouvelles coutumes ...

" Si votre Roi décide de ne pas m'attaquer moi et mon peuple je ne vois pas pour quelle raison je voudrais envahir votre pays. Surtout après ce que ma patrie a vécu ... Je veut reculer le plus possible le moment où nous devrons ressortir les armes. "

Je descends de Snorre et sors d'une des sacoches que je porte au cou, une grande couverture. Je la lance sur le dos de ma monture après l'avoir désellée. Je pose filet, selle et tapis sur un rocher pour que le tout sèche au soleil. Je laisse mon cheval noir aller où bon lui semble en gardant tout de même un oeil sur lui. Puis, je m'assois sur un autre rocher, en tailleur, détachant mon épée courte de mon dos, la laissant reposer devant mes jambes repliées.

La Reine écarquilla les yeux, elle semblait tant ravie qu'il l'instruise que étonnée, il en déduit que c'était la première fois qu'on lui faisait une telle offre. Vu l'intelligence et la mémoire qu'elle avait déployée depuis que l'interprète l'avait rencontré, il ne douta pas un instant que celà fut facile, le plus dur enfait serait d'étanché la soif de conaissance de la Reine. Elle semblait de nature si curieuse, il se demandait si celà n'allait pas changer quand il aurait fini de la barber des techniques de tel et tel empire ...

" Eh bien je m'excuse si je vous ai surpris. Je trouve que j'ai tout de même une dette envers vous, j'essayerai de vous apprendre le plus de conaissances possible et vous donner le gout aux livres et aux voyages. J'espère ne pas vous décevoir ma Dame. "

Il sourit en apprenant qu'elle acceptait et en voyant sa joie se dessiner sur son doux visage.

" Non, il ne vous attaquera pas soyez en sûre, je ne divulguerai pas mes connaissances si je savais que je devrais bientot vous affrontez. Notre nation aussi n'a pas envie de devoir se battre pour ses frontières."

Il suivit son exemple et allégea son cheval de ses charges et le laissa tranquillement avec Snorre. Je pose mon sabre long qui battait ma cuisse ainsi que les deux sabres plus courts qui se trouvent dans mon dos et les sors de leur fourreau pour vérifier qu'ils n'aient pas pati du voyage puis les rengeina dans un geste plus brusque qu'il ne l'aurait voulu.

" Puis-je rester en votre compagnie ou désirez vous rester seule un moment ma Dame ?"

Je bouillonais de joie et de curiosité. Son offre était plus qu'alléchante pour quelqu'un comme moi. Je ne comprends pas encore en quoi il a une dette envers moi. Bien sûr que je connais cet échange, mais je ne l'ai jamais pratiqué pour si peu. Même si j'ai en quelque sorte sauvé sa vie, je ne veux pas l'embêter. En m'enseignant, il perdra son temps et n'effectuera pas la mission que lui a confié son Roi. Je baisse la tête, mes cheveux recouvrant une partie de mon visage.

" Je suis très touchée par votre offre. J'aimerais accepter, mais je crains de ne pouvoir vous retenir ici. Vous avez une mission à accomplir me semble-t-il et vous n'avez pas de temps à perdre à l'instruction d'une Reine dont la curiosité est si grande qu'elle devient un bien vilain défaut. Tout du moins, si vous acceptez quand même, sachez que je ne serais pas déçue. Tant que je découvre de nouvelles choses, je suis heureuse et je me sens moins inutile, moins vulnérable. "

Je regarde son sourire un instant et souris aussi, sans qu'il me voit, mes lèvres cachées par mes longs cheveux.

" Je ne doute pas de ses intentions et je comprends bien votre raisonnement. "

Je le regarde m'imiter en soulageant son cheval, puis pose un tendre regard sur Snorre qui est en train de brouter. Son poil commence déjà à sécher, son dos fumant à travers la couverture. L'herbe est très abondante et le soleil commence quelque peu à descendre. J'estime qu'il ne doit pas être loin de cinq heures de l'après midi.
J'admire silencieusement les armes d'Amanon. Je suis un peu surprise quand il rengaine brusquement l'une d'elle et sursaute quelque peu.

" A moi que vous ne souhaitiez vous perdre seul ici, je vous conseille de rester. Cela ne me dérange pas le moins du monde d'avoir un peu de compagnie ! "

Elle semblait vraiment être au comble de la joie, Amanon était content de susciter en elle une telle curiosité. Elle semblait cepandant hésiter à suspendre la mission que Kratos lui avait donné.

" Ne vous en faites pas pour ma mission, mon Roi me comprendra, et puis de toute façon je ne pense pas qu'il se mette en tête de faire la guerre de si tôt, bien que aimant les combats comme tout les Spartiates, il n'est pas assez impulsif et trop intelligent pour ça. Très bien, vous serez utile alors, et gardez aussi en tête que même s'il agît mal, un souverain sert toujours son peuple, il sert à tirer des leçons et à ne plus les commettre, garder ça en tête et pensez-y quand vous vous trouverez inutile ! Puis celà me fait autant plaisir à moi que à vous de vous divulguer mes connaissances, mais je ne suis pas sûr d'être à la hauteur, c'est la première fois que je le fais."

Il espérait dire vrai et que le Roi comprenne que c'était pour tisser des liens d'amitié avec la Reine et son peuple qui pourrait être utile lors d'une guerre pour la convaincre de se battre avec eux.
J'acquiesça et la regarda, elle semblait presque honteuse avec ses cheveux lui cachant le visage ... Lorsque il eut fini, il s'assit en face d'elle et lui dit :

" Je sais que je me perdrais, mais vous semblez honteuse et vouloir vous fermez du monde, je pensait juste que vous aviez besoin d'un moment de solitude. Je dois dire que celà me fait du bien aussi d'avoir de la compagnie, je voyage souvent seul depuis que je n'escorte plus les caravanes marchandes, celà me manque presque maintenant ..."

Il la regarda, tout du moins regarda son rideau de cheveux qui lui voilait le visage.

" Cepandant, ma Dame, si vous voulez restez forte devant votre peuple et vous faire respectez, ne baissez jamais la tête, vous devez toujours avoir la tête haute et noble."

Il vit le soleil se reflétait un bref instant sur ses yeux qui fixaient les sabres de l'interprète.

" Ils viennent du Japon, leur manimment est assez surprenante quand on est habitué à une lame droite, les combattants qui manissent ses lames sont appelés Samouraïs, ce sont de grand guerrier fièr et noble. J'ai eu l'honneur de me voir remettre ses sabres en battant un de leur meilleurs gerrièr et ont décidé à titre exeptionnel de m'accordé le droit de porter ces sabres et on fait quelques entorses à leur règles si strictes en faisant celà, ce qui est rare d'ailleurs. Voulez-vous essayer de les manier ?"

En fait l'interprète voulait surtout la voir sortir de sa passivité. Il lui tendit le sabre le plus long le tenant par le fourreau pour qu'elle n'ait plus qu'a saisir la poignée de l'arme.

Ces paroles me réconfortent un peu. Il veut donc vraiment m'enseigner, m'aider à découvrir les choses que je ne connais pas encore. Apparemment, son Roi doit être un homme réfléchi et compréhensif pour qu'il laisse son bras droit en pays étranger, seul.

" Je ne doute en aucun cas de la décision de votre Roi. Vous le connaissez mieux que moi après tout. Je sais qu'il faut que j'apprenne de mes erreurs. Grâce à vous j'en apprendrais encore d'avantage sur ce que je dois absolument savoir. Je vous suis très reconnaissante de bien vouloir me faire partager votre savoir. Et ne vous inquiétez pas, cela ne doit pas être très compliqué d'apprendre des choses à quelqu'un. C'est la première fois pour moi aussi. "

Je sens qu'il me regarde, enfin qu'il essaye de m'apercevoir derrière mes cheveux. Il s'assoit en face de moi et me parle de quelque chose que je connais trop bien : la solitude.

" Je sais que j'ai une attitude froide et qui n'incite pas les gens à rester avec moi parfois, mais je n'aime pas rester solitaire, même si j'aime me recueillir seule pendant de longues ballades. Je comprends que vous ayez souffert de voyager seul pendant quelque temps. "

Ces paroles qui suivent me font réagir. Cela me fait comme l'effet d'une douche froide. Je relève la tête, mes cheveux découvrant enfin mon visage qui se retrouve illuminé par le soleil. Je grave les paroles d'Amanon dans ma tête et incline ma tête pour le remercier.

" Dorénavant, je penserais à ce que vous venez de me dire. J'essayerais de ne plus jamais baisser la tête et me montrer dans cette attitude de faiblesse. "

Ma soif de connaissance m'emporta encore quand il se mit à parler de ses sabres. Encore le Japon, décidément il y a pleins de choses provenant de là. Je grave encore chaque mots dans ma mémoire et me jure de ne jamais les oublié. Japon, Samouraïs, boussole, sabre. Les éléments commencent à s'assembler dans ma tête et je souris, contente.

" Ces armes sont vraiment magnifiques et spéciales je dois dire !"

Je le regarde me tendre l'une d'elle. Je lui jette un regard reconnaissant, puis saisis délicatement le pommeau de l'arme entre mes doigts. Je tire dessus toujours aussi calmement et regarde avec émerveillement la lame recourbée. Une fois sorti du fourreau, je pose le sabre à plat sur mes jambes et le détaille avec mes yeux. Puis, je le reprends d'une main ferme. A ma grande suprise, il est plus léger que mon épée. Je me lève et commence une série de mouvements comme si j'attaquais un ennemi invisible. J'ai du mal à m'habituer à la courbure de la lame, mais bientôt je n'y fais plus attention et commence à m'amuser en une série de coups compliqués et très rapides.

" Je ne doute pas que celà soit facile surtout avec votre vivacité d'esprit et votre mémoire."

Amanon lui souriat puis repensa à ses longues veillées autour d'un feu avec ses compagnons de voyage, il ne pouvait pas s'empecher de penser à la fois où à cause de lui tout une caravane était morte et notamment une personne qu'il avait aimé plus qu'il ne pensait le pouvoir, depuis ce moment il voyageait seul pour éviter la mort à des éventuelles compagnons, il ne pouvait s'empecher d'y penser et de se dire que s'il n'était pas allé tête baissé au contact de l'ennemi juste pour revoir sa mère au détrimment de ses amis. Il y repensait en permanance quand il voyageait. Il s'assit et se perdit dans la contemplation d'un coquelicot, un point de rouge au milieu de cette océan de verdure ... Il était là, avec la reine en face de lui, complètement déconnecté de la vie et pensant à la mort. S'il avait été plus imprégné par la culture nipponne il se serait suicidé sur le champ, mais ce n'était celà que sa mère avait voulut lui éviter en le laissant partir sans elle, en se sacrifiant ... Elle voulait le voir vivre et devenir un homme. Depuis Amanon avait toujours longuement pesé le pour et le contre lorsque des vies étaient en jeu.

" Je suis malheureux de ne pouvoir me disaistre quand je suis seul et repenser à des choses qui font de moi un lache et un bourreau, j'ai mené une caravane à sa perte pour mon petit plaisir de revoir ma mère, quand je voyage seul je ne peux pas m'empecher d'y penser et quand je suis en groupe j'ai peur de leur apporté une mort certaine ... Mais j'aime voyager, je ne peux pas m'empecher d'aimer ça malgré ... "

Sa voix ce cassa et il se tût. La Reine releva la tête et s'empara de son sabre, heuresement, celà le distraya et il put s'empecher la larme qui lui embuait l'oeil de couler devant une personne d'un si haut rang. Il la regarda se débrouiller avec le sabre, elle était très douée avec une lame, elle avait en plus réussi à s'habituer au fil du sabresi étrange pour une Nordique.

"Oui, je suis fier de les porter. C'est arme sont plus légère mais aussi plus résistance que les lames des épées et tout aussi efficace quand il faut se défendre. Je puis vous assurez aussi que vous vous débrouillez à merveille avec, vous devez être une redoutable escrimeuse. Je plains vos ennemis."

Amanon réussit à refouler ses tristesses et larmes et souriat à la Souveraine.

Je rougis une nouvelle fois sous le compliment et souris à un Amanon qui a totalement changé d'apparence. Jusque là, il avait été plutôt enjoué et enthousiaste. Mais son visage prenait une toute autre forme à présent. Il semble rongé par le remord et la tristesse. En écoutant ses propos, je ne peux m'empêcher d'équarquiller les yeux de surprise. Une nouvelle fois, je sens ma curiosité prendre le dessus, mais je ferme les poings et prends une voix qui se veut rassurante.

" Je ne sais pas ce qu'il s'est passé précisement pendant votre voyage, mais sachez que tout le monde fait des erreurs. Moi-même je m'en veux d'avoir exécuté certaines choses avec égoïsme. Comme quand il y a eu ce fameux incendie ... "

Touchée par la tristesse de mon compagnon, je regarde une larme perler sur le coin de son oeil. Puis, essayant de le distraire, je continue mon combat solitaire. A la dernière remarque qu'il me fait, je souris gravement, sentant les regrets de certains meurtres remonter à la surface.
" Il est vrai que j'ai été entrainée dès mon plus jeune age à manier toutes les armes que l'on me mettait entre les mains. J'ai été éduquée un peu comme une machine de guerre à vrai dire ... "

Mon sourire se transforma en rictus. Je continue malgrè cela quelques mouvements de combat, puis m'arrête, un peu essoufflée et contemple l'arme que je tiens entre mes mains.

" Elle est vraiment parfaite ! "

Je me retourne vers Amanon et lui tends son arme pour la lui rendre.

Amanon ne pouvait s'empecher de culpabiliser malgré ce que lui disait la Reine, elle aussi avait fait des erreurs, elle aussi avait été égoïste, elle avait été comme lui, non lui avait été pire, il avait tué celle qu'il aimait le plus et laissé l'autre devenir une esclave ... Non vraiment lui était vraiment pire qu'elle, mais il ne pouvait renier le passé, Jill et lui le savait pertinemment ...

" Non, vous n'avez pas été la cause de la mort et de l'emprisonemment des deux personnes qui vous étiez le plus chères ... Vous avez fait des erreurs, en tant que souveraine ceçi est normal, on ne peut vous blâmer, je ne sais pas ce qui c'est passé non plus pendant cette incendie mais ... "

Il ne trouvait pas les mots pour décrire son écoeurmment de sa propre personne, oui des fois il aimait vivre, oui des fois il se disait " pourvu que je vive " et d'autre fois il se disait " pourquoi ne me suis-je pas tué ?"
Sa larme s'écrasa quand même dans l'herbe, petit trace d'eau salée et chaude dans cette verdure froide.
Il la regarda se battre, elle devait se rapeller les visages des morts qu'elle avait tué ...

" C'est aussi bien qu'une souveraine sache se battre à merveille et se batte au milieu de leur troupes, n'en voulait pas aux gens qui vous ont éduqués ainsi, ils vous ont sauvé la vie ainsi, il ne pensait pas qu'un jour vous monterez sur le trône, il pensait juste que vous alliez devenir une chef de clan ..."

Il regarda son sourire se transformé en rictus, comme le pharaon Kellran ... Lorsqu'elle s'arrêtat et lui tendit son sabre il hésita à le reprendre, bien qu'il soit une merveille c'était un engin de mort ... Mais cette époque n'etait plus pour ces considérations, le monde était en proie à de nombreuses guerres, il devait se battre pour son peuple et ses alliés ! Il reprit ainsi le sabre, la poignée était encore tiède de la main de la Reine ... Il le rengaina avec le fourreau qu'il avait gardé le fixant et déclara :

" Oui, j'aime ce sabre, il m'a si souvent sauvé, oui cette arme se rapproche l'image de l'arme idéale ..."

Les visions des pires moment que j'avais vécu dans ma vie passent devant mes yeux. Ma mère et tout mon village brulés par les flammes, mon père tué pendant ce combat ... Je n'avais pas été à la hauteur. J'avais survécu alors qu'ils étaient morts ...

" Parler soulage parfois les erreurs que l'on a pu commettre par le passé. Sachez que j'ai aussi enduré des choses terribles. J'ai vu tout mon village mourir dans un incendie causé par un orage alors que j'étais la seule survivante, poussée par ma mère. Tous aurait pu être sauvés s'ils avaient essayé de traverser le brasier comme moi. Mais ils ont eu peur. J'ai aussi eu peur, mais j'ai été poussée par l'une des deux personnes que j'aimais le plus au monde ... Mon père s'est fait lachement assassiné pendant cette guerre des " deux clans " je n'ai rien pu faire et je regrette ... "

Les remords commencent aussi à m'envahir peu à peu. La tristesse d'Amanon est contagieuse et me sert la gorge. Ses paroles, prononcées dans le but de m'appaiser, n'ont pas l'effet voulu ...

" Peut être m'ont-ils sauvé la vie ... Mais à quoi a servi ce talent ? Je n'ai pu sauver les miens, je n'ai pas pu empêcher la mort de les emmener ! A quoi sert-il de se battre si c'est pour survivre seul ? "

En prononçant cela, mes yeux s'embrument de larmes qui ne coulent pas. Je le regarde reprendre son sabre et le rengainer avec précaution. Je jette un regard vers le soleil qui commence à baisser à l'horizon.

" Il faut préparer un campement pour la nuit. Voyager encore après une telle journée serait de la folie ... "

" Oui, je n'en doute pas, vous n'y êtes pour rien, vous ne devez pas vous en vouloir. C'est gens ne sont pas mort à cause de vous, s'il n'ont pas voulu traverser le brasier, c'est que les Dieux avaient décidé de couper leur fil de la vie. Moi j'ai les ai fait tué pour rien ! Il n'y avait aucun sens à ce qu'il se jette dans la mélée avec moi, si nous étions resté au camp nous aurions pû nous défendre et nous enfuir ... J'ai échoué ... Pas vous ... Vous devez maintenant pensez à votre peuple, celà vous à donner une leçon, triste et que personne ne devrait connaitre, mais celà vous à forger un caractère et une rage de vivre ! Tirez en profit !"

Amanon voyant qu'il lui faisait remonter de mauvais souvenir décida de se taire sur ce sujet et de ne plus l'abborder, il n'aimait pas voir la Reine si mélancolique.

" Il faut vous battre pour votre peuple à présent ! Il a besoin de vous ! Avant vous avez manquer de sauver vos parents, mais ce n'était pas votre rôle en tant qu'enfant, maintenant vous êtes la mère de votre peuple et vous devez vous battre pour le protéger comme l'a fait votre mère pour vous ! "

Il la suppliait de ne pas abandonner, si elle venait à partir laissant son peuple à l'abandon ce serait un désastre, les guerres civiles se succéderaient ... Amanon ne crayait pas que ce fut le but de la Reine ... Il la regarda, ses larmes embuait déjà ses yeux sans vouloir couler ... Elle détourne son regard pour regarder le soleil.

" Je comprend, je vais m'en occuper si vous voulez."

Il commença à déballer ses affaires et regarda la Reine, elle était en train de se lever pour l'aider. Cette Reine était vraiment merveilleuse, je comprenais mieux comment son peuple avait réussi à évoluer en si peu de temps avec elle ... Elle était généreuse mais elle avait besoin de quelqu'un pour se confier et l'aider dans son âpre combat, un qu'elle ne maîtrisait pas encore, celui de faire prospérer pour de bon un peuple !