Total War
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilBienvenueDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 Kellran le Pharaon de Lumière [Validé]

Aller en bas 
AuteurMessage
Kellran
Pharaon
Pharaon
Kellran


Masculin
Nombre de messages : 357
Age : 33
Dieu vénéré : Horus
Armes : Katars, pointes à lancer, lance, dague, épée bâtarde
Pouvoir : Le Feu d'Horus.
Date d'inscription : 18/07/2008

Kellran le Pharaon de Lumière [Validé] Empty
MessageSujet: Kellran le Pharaon de Lumière [Validé]   Kellran le Pharaon de Lumière [Validé] Icon_minitimeDim 20 Juil - 17:09

Nom:
Anhoutep.

Prénom:
Kellran.

Age:
25 ans.

Sexe:
Mâle.

Nation:
Egyptien.

Dieu vénéré:
Horus.

Pouvoir:
Le Feu d'Horus: contrôle total du feu qu'il peut invoquer ou maîtriser lorsqu'il existe déjà.
Ce feu est par ailleurs plus puissant que la normale, et peut prendre la forme d'éclairs rouges rapides et dévastateurs.

Grade de départ demandé:
Pharaon d'Egypte.

Armes de départ (une si Guerrier Novice, deux si Mercenaire):
Kellran est non seulement Roi mais aussi un puissant guerrier. Il combat avec deux armes principalement, appelées Katars, ce sont des lames d'environ vingt-cinq centimètres dont les poignées sont faites pour donner des coups d'une précision redoutable. En effet, elles se tiennent à l'horizontale et permettent donc de mettre plus de force, autant pour trancher que pour percer. Ces armes sont ses préférées autant pour leur beauté fatale, pour leur légèreté, que pour le talent avec lequel il les manie au combat.

https://2img.net/r/ihimizer/img134/7588/6000279hw4.jpg

En temps que Pharaon, il se doit de posséder des armes d’excellente facture et parées de décorations désignant son rang. Ses Katars sont donc uniques par la couleur sanglante de leurs lames, fondues par un forgeron exceptionnel dans l’argent et le cuivre. De plus, le katar utilisé par sa main droite peut être attaché avec une chaîne dont la moitié de la longueur sera alors enroulée autour du bras du Pharaon. L'autre moitié, faisant environ cinq mètres, pourra être utilisée pour s'enrouler autour d'un ennemi, mais aussi pour projeter la lame à distance, ce qui impressionnera et déstabilisera l'adversaire. Il possède aussi une lance qui, couplée avec un bouclier de forme légèrement ovale et dont l'un des bords les moins larges est recourbé vers l'intérieur, sert comme arme de mêlée ou de duel.

https://2img.net/r/ihimizer/img227/8076/250pxboucliertengumo9.jpg

En plus de cela, Kellran maîtrise l’art du lancer des pointes, en réalité des épines d’argent légères et discrètes. Il ne porte que rarement un bouclier, mais toujours une dague à la poignée noire et or.

https://2img.net/r/ihimizer/img135/9875/kirpandc4.gif

Lors de guerres, il délaisse parfois ses Katars pour une étrange épée bâtarde, plus proche d’un cimeterre que d’une épée, sa lame étant incurvée et son pommeau inexistant.

https://2img.net/r/ihimizer/img227/2521/pebatardegp2.jpg

Description physique (5 lignes minimum):
Homme jeune et vigoureux, le Pharaon ne se prive pas d'un charme à nulle autre pareille. Son air sombre et mystérieux contraste avec son titre de Pharaon de Lumière, ce qui le rend impressionnant et attirant à la fois. Ses cheveux ne sont pas noirs comme la majorité des Egyptiens, ils sont bruns foncés, mais par un tour du Dieu Horus, se parent de blond dès lors qu’un rayon de soleil vient les éclairer. Ses yeux, également bruns, ne laissent transparaître que les flammes qui l'habitent, un feu puissant qui brûle son coeur et son âme, le poussant au combat. Ils prennent dès lors, comme ses cheveux, une autre couleur : le bleu.
Ayant délaissé la couronne des Pharaons anciens pour un bandeau fait d'or et d'argent encerclant un magnifique rubis, il porte rarement des vêtements clairs, leur préférant des habits noirs comme la nuit éclaircis de ses parures argentées ou dorées le distinguant des autres nobles.
Ce goût pour le noir passerait pour un affront à Horus, Dieu qu'il vénère pourtant avec une vigueur indiscutable. En réalité, il explique cela par le fait que les couleurs sombres attirent la lumière et donc le soleil sur lui, l'élevant au rang d'un demi-dieu.
Au combat, Kellran privilégie l’armure de cuir à celle de métal, et ne porte jamais de casque. Sa couronne est constamment visible et ne gêne en rien sa vision. Des bracelets en or entourent ses avant-bras, gravés de hiéroglyphes signifiant « courage, honneur, sagesse nous éclairent ». Ses jambières sont de la même composition et frappées aux motifs d’Horus.
Il porte ses Katars et sa dague à la ceinture, ainsi qu’une trousse de cuir contenant ses pointes à lancer. La chaîne lui encercle la taille et s’enroule autour de son bras droit, cachée par les manches de son manteau. Quant à son épée bâtarde, il la porte dans le dos, soutenue par un fourreau de cuir blanc décoré de motifs rouges.

Description mentale (5 lignes minimum):
Avant d'être un Pharaon, Kellran est avant tout un guerrier et possède comme eux toutes les qualités qui en font de bons combattants. Courageux, téméraire, il a un sens aigu des choses et est poussé par la soif de la victoire.
Orateur de talent, il connait ses capacités et sait quand parler, mais aussi quand se taire. Il n'hésite pas à pactiser avec d'autres peuples quand ça lui est profitable, mais déteste les menteurs et les traîtres qu'il punit de mort sans la moindre pitié.
Fier et orgueilleux, sa puissance est à l'image de sa nation. Il fait rarement preuve de modestie, même s'il sait apprécier les talents des autres et avouer lorsqu'il est vaincu.
Avant d'être guerrier, il est aussi homme, et par cela même ressent une attirance naturelle vers le sexe opposé. Malgré son rang, il n'entretient pas de nombreuses maîtresses et ne possède aucune esclave à caractère sexuel. Il recherche des femmes à caractère fort, qui ne se laissent pas faire et qui ne sont pas simplement attirées par les prestiges et les richesses, sauf si ces richesses ne sont pas les siennes.
Il peut être charmeur mais aussi charmé.
En tant que Pharaon, Kellran se doit d'avoir un caractère ferme et bien trempé, ainsi qu'une poigne de fer. Il possède un sens particulièrement développé de la justice et ne laisse personne décider à sa place, même si chacun a droit à la parole.

Comment avez-vous connu Total War? J'en suis l'un des fondateurs mwahahahaha


Dernière édition par Kellran le Ven 15 Aoû - 17:24, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://kellran.ville-virtuelle.com/
Kellran
Pharaon
Pharaon
Kellran


Masculin
Nombre de messages : 357
Age : 33
Dieu vénéré : Horus
Armes : Katars, pointes à lancer, lance, dague, épée bâtarde
Pouvoir : Le Feu d'Horus.
Date d'inscription : 18/07/2008

Kellran le Pharaon de Lumière [Validé] Empty
MessageSujet: Re: Kellran le Pharaon de Lumière [Validé]   Kellran le Pharaon de Lumière [Validé] Icon_minitimeMar 22 Juil - 17:03

Histoire


L’Egypte, vingt-cinq ans auparavant :
La reine Sohounia se balançait lentement sur une chaise en osier, chantonnant une douce mélodie dans l’air frais du soir. Elle regardait par l’une des fenêtres du palais d’Alexandrie le magnifique parc en contrebas, couvert de plantes miroitantes aux odeurs enchanteresses, caressant son ventre arrondi.
Eh oui, elle était enceinte et semblait heureuse, bien que son mari ne fut pas à ses côtés.
Le Pharaon Anhoutep n’aurait jamais pensé à venir la soutenir, non, car cette femme portait en son sein un danger potentiel, comme si son enfant ne fut qu’un serpent lové parmi des draps. Futur héritier du trône… Dès que cet enfant atteindrait l’âge mûr, il subtiliserait le pouvoir qu’Anhoutep chérissait tant.
Mais bien loin des inquiétudes du Pharaon, Sohounia chérissait déjà ce petit trésor qu’elle portait en elle. La jeune femme était belle, même plus. Ses cheveux étaient d’un noir de jais, à peine éclaircis par de légères mèches blondes comme de l’or, et ses yeux d’une magnifique couleur bleue. Son charme avait attiré énormément de prétendants, jusqu’à ce que le Pharaon décide de la prendre pour femme. Mais en tant que femme, elle ne servait qu’au bon plaisir du souverain…
Avait-elle déjà réellement aimé un homme ? Oui, un seul. Bientôt, elle en aimerait deux.
La reine se leva, posant ses mains sur le rebord de la fenêtre. De légères larmes, empreintes de pureté, coulèrent de ses yeux pour disparaître dans le creux de ses seins.
Et le travail commença.

L’Egypte, vingt ans auparavant :
Le petit prince riait, jouant avec une vessie de porc gonflée, cadeau d’un homme qui se révélait être son garde du corps. Tespios, un brave soldat appartenant à la suite de la reine, était le seul homme en qui Sohounia pouvait avoir confiance.
Il n’était pas étonnant donc qu’elle lui confie la sécurité de son fils. Et Tespios en était digne.
Durant les cinq années de vie du petit homme, beaucoup « d’accidents » étaient survenu dans l’entourage du prince. Des statues qui tombent brutalement, des chutes d’escaliers, des flèches venues de nulle part, le garçon avait sans doute risqué sa vie autant de fois qu’un soldat.
Sohounia soupçonnait son mari, le Pharaon, d’être derrière tout cela. Mais comment en être sûr ?
Alors qu’elle réfléchissait, une main se posa sur son épaule, et Tespios apparut dans son champ de vision.

- Ne t’inquiète pas ma reine, je le protégerai toujours.

La jeune femme posa une main sur celle du soldat, en souriant. Elle lui devait tant…

L’Egypte, dix-huit ans auparavant :
Il avait maintenant sept ans, ce petit prince si joyeux. Kellran, c’était son prénom, sa mère ne cessait de le lui répéter en ébouriffant doucement ses beaux cheveux si inhabituels pour un égyptien : ils doraient à la lumière du soleil, au point de devenir aussi lumineux que l’astre lui-même. Sohounia en déduit que son fils, la chair de sa chair, était béni par les Dieux, et surtout par l’un d’entre eux, Horus…
Sept ans, et le petit prince attirait déjà plein de jeunes filles… Pour la plus grande joie de sa mère, cela va sans dire.
Sohounia pouvait être fière. Elle avait mis au monde un garçon doux, vif, plein de joie de vivre et de gentillesse. Tout l’inverse de son père officiel.
Tespios était assis non loin, aiguisant d’un air distrait la lame de son épée, une arme étrange qui plaisait au jeune garçon. Le soldat avait commandé exprès un modèle réduit, et bien sûr non aiguisé, de son épée, qu’il avait offert au petit Kellran pour ses six ans. L’arme miniature ne le quittait plus, au point qu’il dorme avec, et s’amuse à imiter les gestes de son garde du corps.
Il « s’entraînait » d’ailleurs, sous les regards attendris de ses deux anges gardiens, et Tespios s’autorisa même à rire tout en rejoignant la reine.

- Il s’en sort bien, non ?

Le soldat entoura alors la jeune femme de ses bras, et Sohounia s’y laissa couler comme la rivière dans son lit.

- Il a un bon professeur.

L’Egypte, quinze ans auparavant :
Le Pharaon Anhoutep n'était pas homme que l'on pouvait tromper longtemps. Comprenant que la dévotion de sa femme ne lui était plus du tout acquise, et que celle-ci chérissait la menace qui pesait sur son trône, il entreprit de l'assassiner de la plus simple des manières. Cinq gardes armés de lances et de poignards pénétrèrent dans la chambre du petit prince, alors que sa mère le bordait. Bien vite, ils furent bâillonnés et cachés dans de grands sacs de toile.
De longues heures passèrent dans l’obscurité, Kellran n’avait pas peur pour lui, mais pour sa mère. Aussi, lorsqu’on l’ôta enfin du sac et qu’on le poussa près de Sohounia, il fut rassuré et osa même lui sourire. Celle-ci le lui rendit, mais il était très faible et fit vite place à l’inquiétude. Qu’allait-on faire d’eux ?
Un homme s’approcha des deux captifs, se penchant pour les regarder dans les yeux. Cet homme était le bras-droit d’Anhoutep, son négociateur, son « guerrier à tout faire ».
Il resta longtemps silencieux puis afficha un sourire satisfait.

- Mon Maître en a assez de vous. Il sait que vous complotez contre lui pour usurper le trône d’Egypte et a décidé de vous châtier pour cette trahison.

Sohounia ouvrit la bouche pour parler, se défendre, dire qu’ils n’avaient jamais voulu usurper le trône, mais l’homme la gifla sans retenue.

- Ferme-là, personne n’a autorisé à ce que tu parles, chienne ! Bien, maintenant…

Il trancha les liens qui immobilisaient Kellran et l’obligea brutalement à se lever. Le garçon voulut frapper cet homme qui avait osé toucher à sa mère, mais la différence de force et de taille le contraint à se tenir tranquille.

- Si tu veux que ton père, le grand Pharaon Anhoutep, te pardonne, tu vas devoir expier tes fautes en punissant le mal dans son sein.

Il lui jeta une dague, sa poignée était faite d’or et légèrement incurvée vers l’extérieur, sa lame incrustée de rubis.

- Tue cette femme, et ton avenir sera assuré. Tu prendras place au côté du Pharaon, tu le serviras humblement et peut-être qu’à sa mort, tu pourras prendre sa place.

Le garçon regarda le bras-droit de son père avec effroi. Il ne pouvait en croire ses oreilles, il osait lui demander de tuer sa mère !

- Jamais, vous entendez, jamais !!!

L’homme haussa les épaules. Il fit signe à deux gardes qui s’approchèrent, menaçants.

- Alors vous ne me laissez pas le choix, jeune Prince.

Kellran cria, reculant brusquement vers un mur. Il tenait la dague dans sa main tremblante, la serrait de toutes ses forces. L’un des deux gardes leva sa lance, prêt à embrocher Sohounia qui pleurait silencieusement sa mort mais surtout celle, future, de son fils. Mais lui n’était pas prêt à mourir, il lança la dague vers le garde près de sa mère et passa ensuite entre les jambes de l’autre. La lame se planta dans le cou du soldat qui s’effondra sur Sohounia, la faisant crier. Un craquement fit sursauter le bras-droit. Un homme pénétrait dans la chambre pourtant fermée à clé, portant un cimeterre finement ciselé avec lequel il décapita deux autres soldats.
Tespios était enfin arrivé !
Les hommes du Pharaon ne purent rien contre lui, et bientôt il délivra Sohounia et étreignit Kellran.

- Tu es un vrai petit tigre dis-moi, lui fit-il en ébouriffant ses cheveux bruns si inhabituels pour un égyptien.
Ils ne perdirent pas leur temps à palabrer. Bien vite, ils s’enfuirent d’Alexandrie, se perdant dans le désert d’Egypte, et on les oublia…

L’Egypte, cinq ans auparavant :
Il faisait beau en ce jour de liesse, sur les abords du port de la magnifique cité du Caire. La fête dédiée au dieu Horus était l’une des plus prestigieuses après celle de Seth, que le Pharaon Anhoutep affectionnait particulièrement. Celui-ci, paré de ses plus beaux atours d’or et de pierres précieuses, paradait sur un char en argent travaillé et gravé pour représenter les grandes scènes de bataille du peuple égyptien. Le peuple se taisait à son passage, autant par la peur qu’il inspirait que par la haine que lui vouaient ses sujets.
Anhoutep n’était pas du tout aimé, tyran plus que souverain, il ne pensait qu’à son prestige, à sa fortune, à son empire. Il n’hésitait pas à envoyer à la mort des milliers de soldats pour conquérir trois parcelles de terre, à faire travailler les égyptiens comme des esclaves pour élever des monuments à la gloire de son règne.
Bref, Horus était à l’honneur et le soleil au rendez-vous, illuminant l’Egypte de ses éclats divins, frappant les écus de bronze poli, les surfaces claires des obélisques et les tuniques blanches des habitants. Un seul détail choquait dans le décor : l’un des hommes portait, sous un manteau d’un magnifique blanc décoré de motifs rouges et dorés, des vêtements plus noirs que la nuit, à peine éclairés par une ceinture faite de fils d’or et d’argent entrelacés soigneusement autour d’une corde de cuir brut. Il portait également un magnifique collier d’où pendaient trois crocs d’alligators plongés dans l’or.
Rares étaient les gens qui remarquèrent tout cela, les seuls étant les deux compagnons du jeune homme. Le groupe disparut dans la foule, tandis que le Pharaon et son escorte de soldats royaux armés jusqu’aux dents s’approchaient lentement du temple.
Anhoutep tendit ses rênes à une jeune esclave, puis gravit avec une expression hautaine les marches menant à la porte du temple dédié au dieu Horus. Là, il regarda les prêtres s’incliner devant lui puis tendit les bras, s’adressant à la foule.

- Aujourd’hui est un jour de fête pour toute l’Egypte. Gloire au dieu Horus qui nous inonde de ses bienfaits.

On sentait qu’il n’était pas sincère dans ses paroles, Horus étant l’ennemi juré de Seth, il ne pouvait vénérer ce dieu. Mais la tradition obligeait le souverain à prononcer le rituel discours devant le peuple. Baissant les bras, il parcourut ses sujets d’un regard noir avant de poursuivre :

- Dans un mois commencera la construction de ma pyramide. Vous devrez tous rejoindre le chantier demain pour qu’on vous partage les tâches. Un délai de cinq mois sera accordé, au-delà duquel tout retard sera sévèrement châtié. Pour toutes questions, adressez-vous au commandant de la garde, il se fera un plaisir de vous… informer.

Eclatant de rire, le souverain descendit de l’escalier et se prépara à remonter dans son char lorsqu’un vieil homme cria :

- Si vous voulez un lieu où mourir, vous n’avez qu’à le faire vous-même. Un souverain tel que vous ne mérite pas de pyramide, il ne mérite même pas de se faire manger par les scorpions !

Anhoutep se retourna et dévisagea le vieillard. Il attrapa un fouet dans son char et le leva bien haut.

- Tu seras puni pour ton insolence, misérable vermine.

Il abattit le fouet, mais quelqu’un s’était interposé entre le vieil homme et le souverain. La lanière vint s’enrouler autour d’une épée bâtarde, à l’instant même où une flèche sifflait par-dessus la foule pour venir se planter dans le ventre du Pharaon. Ses yeux s’écarquillèrent, sa bouche s’ouvrant dans une exclamation muette et un râle de mort. L’inconnu qui s’était interposé trancha la lanière du fouet et remit cimeterre dans son fourreau, rejoint par l’archer qui avait fait mouche.
Tous deux montèrent rejoindre les prêtres d’Horus, suivis par une troisième personne. L’archer n’était autre que l’homme aux vêtements sombres, et ses deux compagnons se tenaient près de lui avec une prestance et une assurance à la limite de la pure noblesse.
Rien d’étonnant, lorsqu’ils dévoilèrent leurs visages. Kellran, Sohounia et Tespios regardaient la foule d’un tout autre regard que le souverain auparavant. Il s’y lisait respect et humanité.
Kellran leva alors la main, c’était devenu un beau jeune homme de vingt-cinq ans, fort et courageux, et sa voix se révéla douce.

- Peuple d’Egypte, habitants du Caire, écoutez mes paroles. Ce jour est plus que le jour d’Horus, il est devenu le jour de la chute du tyran qui vous martyrise depuis trop longtemps pour sa seule soif de pouvoir. Gloire à Horus, gloire aux dieux d’avoir su ouvrir les yeux de ma mère et des miens sur l’homme qu’était le Pharaon, gloire à Tespios de nous avoir sauvé de ses griffes alors qu’il s’apprêtait à nous assassiner lâchement. Aujourd’hui, l’Empire d’Egypte est libéré du joug tyrannique, je vous le promets.

Son autre main vint rejoindre la première, élevant vers le ciel le signe royal qui lui était dû à la naissance et qu’il portait en diadème sous ses cheveux bruns. Le soleil vint refléter l’or de l’insigne, éclairant le jeune Pharaon de sa lumière purificatrice.

- Horus bénit mon règne de son éclat, et je fais la promesse à tous les égyptiens que ni lui ni vous ne serez déçus.

Il tendit alors le bras vers une des statues représentant Anhoutep, projetant un rayon de lumière qui explosa la pierre comme s’il s’était agi d’eau. Tespios, le fidèle Tespios, s’agenouilla devant son souverain et lui tendit son épée bâtarde.

- Accepte, en gage de ma fidélité et de mon honneur, cette arme qui te servira aussi bien que moi.

Kellran baissa les yeux vers lui et posa une main sur son épaule.

- Relève-toi, mon ami. Tu as été pour moi presque un père, un mentor et un protecteur. Ta fidélité et ton honneur n’ont plus à être prouvés depuis longtemps. En temps que tel, je te nomme Grand Général des Armées, dirigeant de la ville d’Alexandrie et Garde de ma mère, la reine Sohounia.

La femme, n’ayant rien perdu de sa beauté, afficha un sourire qui conquit comme au tout premier jour le peuple, et le nouveau Pharaon avait hérité de ce sourire. Les trois nouvelles têtes de l’Empire Egyptien saluèrent la foule.
Revenir en haut Aller en bas
http://kellran.ville-virtuelle.com/
Kellran
Pharaon
Pharaon
Kellran


Masculin
Nombre de messages : 357
Age : 33
Dieu vénéré : Horus
Armes : Katars, pointes à lancer, lance, dague, épée bâtarde
Pouvoir : Le Feu d'Horus.
Date d'inscription : 18/07/2008

Kellran le Pharaon de Lumière [Validé] Empty
MessageSujet: Re: Kellran le Pharaon de Lumière [Validé]   Kellran le Pharaon de Lumière [Validé] Icon_minitimeDim 3 Aoû - 21:22

Test RP

Je m’en souviens comme si c’était hier. En réalité, mon souvenir remonte il y a trois ans de cela. La journée s’annonçait particulièrement inoubliable, car elle débuta par des pluies diluviennes. Un tel événement était rare, bien que l’on soit en Haute-Egypte.
Il faisait sombre et froid, particulièrement dans la cour du corps de garde où moi et mes six compagnons attendions, au garde-à-vous, l’arrivée de notre souverain.
Celui-ci ne tarda pas à apparaître, équipé des pieds à la tête pour l’entraînement matinal.

- Vous auriez pu vous abriter, vous saviez.

Nous sourîmes, le jeune homme aussi. En réalité, rares étaient les égyptiens qui ne profitaient pas d’un peu de pluie pour se rappeler le bonheur d’être trempés.
Je regardais à tour de rôle mes camarades, tous brûlaient d’impatience de savoir si leurs efforts avaient porté leurs fruits. Le test principal du Pharaon s’effectuait aujourd’hui :
Allait-il pouvoir résister à sept soldats vétérans, grâce à l’entraînement rigoureux que nous lui avions infligé durant deux ans ?
Mes compagnons entourèrent le souverain, et je lui fis face. Ses yeux étincelants me fixaient calmement lorsqu’il prit position.
Il avait opté comme arme de départ une lance banale, d’une longueur standard de deux mètres vingt. Bon choix, bien que dangereux en mêlée.
Mon capitaine, situé à ma droite, leva un bras. Le Pharaon souriait à présent. Il semblait confiant, voire plus, il se voyait gagnant.
Signal de départ, nous sortîmes nos armes. Le petit groupe que nous formions tournait maintenant autour du souverain, tel une meute de chacals prêts à sauter sur leur proie.
La proie, elle, ne bougeait pas. Les jambes légèrement fléchies, le jeune homme tenait son arme à la main droite.
Le soldat derrière lui chargea alors, cimeterre levé, et le Pharaon entra en action. S’accroupissant, il planta le bout de sa lance aux pieds du soldat qui trébucha. A une vitesse ahurissante, il dégaina sa dague et toucha du plat de la lame la gorge du vétéran.
Mais ce ne fut pas tout, deux autres de mes compagnons profitaient de cet instant pour prendre le jeune homme à revers. D’un coup de pied, le Pharaon releva la hampe de sa lance et la fit tournoyer. La pointe vint plonger dans une flaque d’eau et projeta des gouttes dans les yeux de l’un des combattants.
Bien entendu, il fut aveuglé et ferma les yeux. Le Pharaon s’écarta alors, laissant le champ libre à son autre adversaire qui fut percuté de plein fouet par le premier.
Un bref éclat de rire sortit de la bouche du souverain. Il venait ingénieusement de mettre hors d’état de nuire trois de ses «ennemis », et ne comptait pas s’arrêter là.
Prenant cette fois l’initiative, il me choisit pour cible. Je le vis à l’étincellement de son regard, ainsi qu’à ses gestes, mais ce fut trop tard.
Il propulsa sa lance avec force et précision, l’arme se planta quelques centimètres à gauche de mon visage, profondément fichée dans le mur derrière moi.

- Perdu, annonça-t-il avec un clin d’œil.

Il en restait trois, trois adversaires qui reprirent leurs positions initiales, encerclant leur proie.
Le Pharaon prenait maintenant ses armes préférées, des katars effilés de vingt-cinq centimètres de long. Armes très appréciées par nos meilleurs assassins, elles avaient séduit le souverain dès la première fois qu’il les mania.
Il se focalisait maintenant sur le capitaine, oubliant les deux hommes restants. Bien entendu, « oublier » ne voulait pas dire qu’il se désintéressait d’eux. Peut-être était-ce pour cela qu’ils crurent profiter d’une faille dans la défense du souverain.
Raté… Pris en sandwich, le jeune homme bloqua les armes de ses adversaires grâce aux katars. Taillées pour la rapidité, ces lames émirent un sifflement lorsqu’il les dégagea, pliant les genoux pour atteindre les parties moins défendues : les jambes.
Il frotta ses lames contre les genoux du soldat à sa gauche, indiquant la fin du combat pour ce pauvre vétéran, puis se releva et poussa du coude celui de droite. Le guerrier recula, manquant de peu de perdre l’équilibre.
Le Pharaon chargea, katars pointés vers les extérieurs. A ses yeux, à son sourire, je compris que mon compagnon avait perdu.
Il eut beau se mettre en position de défense, le vétéran se fit submerger par la pluie de coups qui le déstabilisa. La pointe d’une des lames frôla son visage, faisant s’écarquiller les yeux du soldat. Il crut sans doute que son souverain avait voulu le tuer…

- Perdu !

L’autre katar se logea sous sa gorge sans la toucher. C’en était fini de l’avant-dernier vétéran.
Il n’en restait plus qu’un, et ce n’était pas le moindre. Notre capitaine fit face à son maître.
Il était le seul de l’escouade à ne pas combattre avec un cimeterre, le seul à préférer des glaives à la mode romaine. Deux glaives contre deux katars, le choc des titans.

- C’est maintenant que nous allons voir si vous êtes digne de notre entraînement, Pharaon, annonça le capitaine avec un sourire aimable.

Il frottait ses glaives l’un contre l’autre, les aiguisant mutuellement. Ses cheveux noirs lui collaient au front, mouillés par la pluie qui s’était pourtant arrêtée dès le début du combat.
Notre souverain ne semblait pas gêné, lui, sa chevelure paraissait déjà sèche.

- Je te vaincrai, aussi vrai que je m’appelle Kellran Anhoutep.

Et ce fut reparti pour un tour. Les deux adversaires chargèrent avec la férocité de lions, les lames se percutèrent dans une explosion d’étincelles orangées. Adieu le bac à sable, on assistait maintenant à un véritable duel de dieux.
Le capitaine plaça l’un de ses glaives de manière à parer les deux katars de Kellran, l’autre arme siffla, dirigée vers la tête du jeune homme. Le Pharaon se baissa de justesse, prenant assez de recul pour se remettre d’aplomb.
Son regard parcourait maintenant la cour, s’attardant pendant à peine une demi-seconde sur le groupe que nous, vétérans vaincus et spectateurs, formions. Il s’arrêta ensuite sur la lance, toujours plantée dans le mur, lance qui m’était destinée. Kellran fonça, voulant à tout prix attraper l’arme. Alors qu’il allait le faire, il sentit la présence du capitaine dans son dos, et bondit pour esquiver son coup. Il prit pied sur la hampe de la lance et bondit de nouveau, s’élevant dans les airs. Un salto plus tard, le souverain se retrouvait dans le dos de son adversaire.
Il anticipa alors le geste du capitaine, c’est-à-dire un geste croisé des deux glaives visant à lui « trancher » la tête. Dommage… Lâchant un katar, Kellran attrapa les deux bras du capitaine, les immobilisant, puis du pied droit, il le fit basculer en arrière.
Les glaives s’envolèrent, et la victoire du vétéran aussi. Le Pharaon pointa son katar en direction du visage de son soldat, puis lui donna une claque amicale sur la joue.

- Je crois que je m’appelle bien Kellran Anhoutep.

La victoire était sienne. Le jeune homme vigoureux que nous avions entraîné n’en était plus un, maintenant c’était un vrai guerrier.
Il brandit sa lame vers le ciel, vers le soleil qui faisait sa réapparition à travers les nuages. La lumière l’inonda alors, faisant briller ses cheveux d’un éclat doré.
Il était plus qu’un soldat, plus qu’un roi, c’était l’élu des Dieux, aimé d’Horus, c’était…
Notre Pharaon !
Revenir en haut Aller en bas
http://kellran.ville-virtuelle.com/
Contenu sponsorisé





Kellran le Pharaon de Lumière [Validé] Empty
MessageSujet: Re: Kellran le Pharaon de Lumière [Validé]   Kellran le Pharaon de Lumière [Validé] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Kellran le Pharaon de Lumière [Validé]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Joyeux Anniversaire Kellran
» Galerie du Pharaon =p
» Souvenirs souvenirs... Bonjour Pharaon

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Total War :: Pour bien débuter :: Présentations :: Egyptiens-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser